Saint-Côme-d'Olt

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Saint-Côme-d'Olt
Saint-Côme-d'Olt
Vue globale depuis la sortie du pont.
Blason de Saint-Côme-d'Olt
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Rodez
Intercommunalité Communauté de communes Comtal Lot et Truyère
Maire
Mandat
Bernard Scheuer
2020-2026
Code postal 12500
Code commune 12216
Démographie
Gentilé Saint-Cômois
Population
municipale
1 375 hab. (2018 en augmentation de 3,46 % par rapport à 2013)
Densité 46 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 30′ 59″ nord, 2° 48′ 55″ est
Altitude Min. 340 m
Max. 840 m
Superficie 30,1 km2
Unité urbaine Espalion
(banlieue)
Aire d'attraction Espalion
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lot et Palanges
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Côme-d'Olt

Saint-Côme-d'Olt est une commune française, située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Elle est adhérente de l'association Les Plus Beaux Villages de France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

Map commune FR insee code 12216.png
Le Lot en amont du pont de Saint-Côme-d'Olt.

Dans le quart nord-est du département de l'Aveyron, la commune de Saint-Côme-d'Olt s'étend sur 30,10 km2. Elle est arrosée par le Lot au sud et par plusieurs de ses affluents, dont la Boralde de Saint-Chély-d'Aubrac à l'est et la Boralde Flaujaguèse, qui borde la commune à l'ouest.

L'altitude minimale, 340 mètres, se trouve au sud-ouest, là où le Lot quitte la commune et entre sur celle d'Espalion. L'altitude maximale avec 840 mètres est localisée au nord, sur les pentes de l'Aubrac, au nord-est du lieu-dit les Fieux, en limite de la commune de Condom-d'Aubrac.

En rive droite du Lot et traversé par la route départementale (RD) 987 et la RD 6, le bourg de Saint-Côme-d'Olt est situé, en distances orthodromiques, quatre kilomètres à l'est-sud-est d'Espalion et dix-neuf kilomètres au sud de Laguiole.

La commune est également desservie par la RD 141.

Un tronçon commun des sentiers de grande randonnée GR 6 et GR 65 — la via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle — traverse le territoire communal du nord-est au sud-ouest, sur environ dix kilomètres. Au sud, le GR 620 qui débute à Saint-Côme-d'Olt permet de rejoindre le GR 62 à Inières, au sud-est de Rodez.

Saint-Côme-d'Olt adhère à l'association Les Plus Beaux Villages de France.

Climat[modifier | modifier le code]

La journée la plus chaude de la France, en 2009, est le à Saint-Côme-d'Olt, avec 41,2 °C. Il s'agit d'un record pour cette station[1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Saint-Côme-d'Olt est limitrophe de quatre autres communes.

Communes limitrophes de Saint-Côme-d'Olt
Condom-d'Aubrac
Espalion Saint-Côme-d'Olt Castelnau-de-Mandailles
Lassouts

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant les réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Côme-d'Olt.

La commune est drainée par le Lot, la Boralde de Saint-Chély-d'Aubrac, la Boralde Flaujaguèse, le ruisseau de la Boraldette, le ruisseau de Cancels, le ruisseau de Justou, le ruisseau de Terilhou, le ruisseau du Lauras et par divers petits cours d'eau[2].

Le Lot prend sa source à 1272 m d’altitude sur la montagne du Goulet (nord du Mont Lozère), dans la commune de Cubières (48), et se jette dans la Garonne à Monheurt (47), après avoir parcouru 484 km et traversé 129 communes[3].

La Boralde de Saint-Chély-d'Aubrac, d'une longueur totale de 25,2 km, prend sa source dans la commune de Prades-d'Aubrac et se jette dans lale Lot à Saint-Côme-d'Olt, après avoir arrosé 5 communes[4].

La Boralde Flaujaguèse, d'une longueur totale de 29,3 km, prend sa source dans la commune de Curières et se jette dans le Lot à Saint-Côme-d'Olt, après avoir arrosé 6 communes[5].

Gestion des cours d'eau[modifier | modifier le code]

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[6].

La commune fait partie du SAGE Lot amont, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE concerne le bassin d'alimentation du Lot depuis sa source jusqu'à Entraygues-sur-Truyère dans l'Aveyron, où il reçoit la Truyère en rive droite. Il couvre ainsi 91 communes, sur deux départements (Lozère et Aveyron) et 2 régions – une superficie de 2 616 km2 et 1 400 km de cours d'eau permanents auxquels s'ajoutent jusqu'à 576 km de cours d'eau temporaires[7],[8]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte Lot-Dourdou (SMLD), qualifié de « structure porteuse ». Cet organisme a été créé le par rapprochement de trois syndicats de rivières[Note 1] et est constitué de quatorze communautés de communes[9].

Climat[modifier | modifier le code]

Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
  • Moyenne annuelle de température : 12,2 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 5,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,9 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,4 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 118 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,2 j

La commune bénéficie d’un « climat océanique altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne la moitié ouest du département de l'Aveyron, constitue une transition entre le climat océanique franc et le climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5 °C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an)[10].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[10]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[12]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Rodez-Marcillac, qui se trouve à 26 km à vol d'oiseau de la commune[13], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[14], à 10,7 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[16].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[17]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional de l'Aubrac, créé par décret le [18] et d'une superficie de 220 284 ha. Région rurale de moyenne montagne, l’Aubrac possède un patrimoine encore bien préservé. Son économie rurale, ses paysages, ses savoir-faire, son environnement et son patrimoine culturel reconnus n'en demeurent pas moins vulnérables et menacés et c'est à ce titre que cette zone a été protégée[19] ,[20].

Sites Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[22] : La « Haute vallée du Lot entre Espalion et Saint-Laurent-d'Olt et gorges de la Truyère, basse vallée du Lot et le Goul », d'une superficie de 5 653 ha, comprend une partie de la vallée du Lot ainsi que deux de ses affluents : la Truyère et le Goul. Le site est remarquable d'une part du fait de la présence de deux espèces d'intérêt communautaire, la Loutre d'Europe et le Chabot, et de plusieurs habitats aquatiques et forestiers d'intérêts communautaires qui se rapportent aux trois entités paysagères du site[23].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Saint-Côme-d'Olt comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 3],[24] :

  • la « Boralde de Saint-Chély d'Aubrac » (1 600 ha), couvrant 4 communes du département[25] ;
  • le « Puech basaltique de Vermus » (28,8 ha), couvrant 2 communes du département[26] ;
  • la « Rivière Lot (partie Aveyron) » (2 552 ha), couvrant 33 communes dont 30 dans l'Aveyron, 2 dans le Cantal et 1 dans la Lozère[27] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[24] :

  • la « Vallée du Lot (partie Aveyron) » (19 239 ha), qui s'étend sur 47 communes dont 39 dans l'Aveyron, 5 dans le Cantal, 2 dans le Lot et 1 dans la Lozère[28] ;
  • le « Vallon de la Boralde flaujaguèse et ses affluents » (2 341 ha), qui s'étend sur 7 communes de l'Aveyron[29].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Saint-Côme-d'Olt est une commune urbaine[Note 5]. Elle appartient en effet à l'unité urbaine d'Espalion, une agglomération intra-départementale regroupant deux communes et 5 865 habitants, dont elle est la banlieue[30],[31].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Espalion, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[32],[33].

Infrastructures et occupation des sols de la commune de Saint-Côme-d'Olt.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (52,1 %), forêts (34,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), zones urbanisées (4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %)[34].

Planification[modifier | modifier le code]

La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision[35]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[36].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Côme-d'Olt est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[37],[38].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Zones inondables de la commune de Saint-Côme-d'Olt.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Lot. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[39]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Lot amont 3[40], approuvé le 23 février 2011[41].

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[42].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[37], conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[43]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[44]

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[45].

Sur le département de l’Aveyron on dénombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 64 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[46].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Saint-Côme-d'Olt est classée à risque moyen à élevé[47]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[48] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[49].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le village devrait son nom à un hospice dédié à saints Côme et Damien situé à proximité de l'actuelle chapelle des pénitents. La seconde partie du nom, « Olt », correspond à l'ancienne appellation du Lot, qui borde le village.

Durant la Révolution française, la commune porte le nom de Montagne-sur-Lot[50].

En occitan, le village se nomme Sant Come en graphie normalisée, ou Sont Coume en graphie mistralienne.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Des outils lithiques, attribuables au Paléolithique, ont été découverts un peu en amont du Lot, près de Saint-Côme-d'Olt. Ils sont les seuls indices d'anthropisation de cette partie de la vallée du Lot, pour les périodes préhistorique et protohistorique.

Antiquité[modifier | modifier le code]

Dans le rayon d'implantation du village, les vestiges d'occupation humaine remontent au début de notre ère. En effet, quelques éléments de mobilier archéologique gallo-romain ont été mis au jour au cœur du village, accréditant l'hypothèse de l’existence d'une station ou d'un vicus à proximité de la voie romaine Rodez-Javols, qui franchit le Lot légèrement en amont du village.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

L'hospice dédié à saints Côme et Damien et l'actuelle chapelle des pénitents (anciennement nommée église Saint-Pierre de la Bouysse) située à proximité, auraient été édifiés au XIe ou au XIIe siècle. Selon les historiens locaux[51], cet ensemble aurait polarisé l'agglomération primitive d'habitats médiévaux, embryon de l'actuel village.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

En 1528, Jean de Castelnau-Bretenoux, baron de Calmont d'Olt, concède des privilèges aux habitants. En 1532, un homme sculpte des figures étranges sur les deux grandes portes de chêne de l'église, renforcées de 365 clous. Sur l'une de ces portes, celle de gauche, en haut, dans le coin de droite, on voit un soldat monté sur un curieux animal au long cou, à la toison épaisse et bouclée que la gouge a suggérée, et aux sabots à deux ongles. C'est un camélidé. Pas un dromadaire, ni un chameau, vu la posture du cavalier qui tire sur les rênes et n'a pas l'air tranquille, le menton à hauteur des oreilles de l'animal. C'est un lama. En 1532, au Pérou, les Espagnols font prisonnier le Sapa Inca Atahualpa. Ils connaissent le lama, qu'ils essaient de monter. Mais cette bête résiste, s'affaisse et crache dès que le fardeau dépasse 40 kilos. On dirait que cette figure de la vieille porte montre le lama genou à terre, trop chargé du cavalier espagnol. À l'époque, sur le chemin franco-espagnol de Saint-Jacques-de-Compostelle, les artisans étaient de vrais routards, avec leurs outils dans la besace et des idées plein la tête. Ils allaient tailler, sculpter, sertir, construire ici et là — d'où ce lama à Saint-Côme. En 1586, environ 2 400 personnes meurent de la peste. La ville aurait été repeuplée par des gens de Castelnau-Bretenoux, en Quercy. À la fin du XVIIIe siècle, une fabrique de flanelle assez importante est installée, le bourg comprenant alors environ 1 500 habitants.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Côme-d'Olt est membre de la communauté de communes Comtal Lot et Truyère[52], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Espalion. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[53].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[52]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Lot et Palanges pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[52], et de la première circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[54].

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Élections de 2020[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Saint-Côme-d'Olt, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[55], pour un mandat de six ans renouvelable[56]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15[57]. Les quinze conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 48,88 %, issus de la seule liste candidate, conduite par Bernard Scheuer[58]. Bernard Scheuer, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [59].

Les deux sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Comtal Lot et Truyère sont alloués à la liste de Bernard Scheuer[58].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

L'hôtel de ville (ancien château).
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1983 2001 Jean-Raymond Palous   Notaire
juin 2001 2008 Louis Morvan PS  
2008 2014 Nathalie Auguy-Périé[60] UMP  
mars 2014 en cours Bernard Scheuer[61],[62]   Ancien cadre

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[64].

En 2018, la commune comptait 1 375 habitants[Note 7], en augmentation de 3,46 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,55 %, France hors Mayotte : +2,36 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7871 8201 8351 9241 8331 8831 9792 0521 918
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 0161 8201 9991 9731 9061 9721 9481 8491 812
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 7821 6331 6271 5241 4241 2911 2661 2011 114
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
1 0571 0031 1031 2071 1981 2571 3801 3651 347
2018 - - - - - - - -
1 375--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[65].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Édifices civils[modifier | modifier le code]

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Édifices religieux[modifier | modifier le code]

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Le village[modifier | modifier le code]

Le village garde un noyau ancien, dont les remparts, aujourd'hui intégrés aux habitations et cernés par un petit boulevard circulaire, ont conservé deux de leurs trois portes fortifiées, la porte Neuve et la porte Théron[67]. Dans l'enceinte de la cité, se trouvent des maisons des XVe et XVIe siècles où les grands propriétaires de l'Aubrac venaient autrefois. Parmi les bâtiments notoires figurent entre autres la maison du consul de Rodelle, la maison Dufau et celle de Pons de Caylus, avec sa tour médiévale[67]. Jusqu'en 1789 la justice locale était rendue dans l'ancien palais du greffe, situé dans les anciennes fortifications de la ville.

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Le hameau de Lévinhac[modifier | modifier le code]

Situé à un peu plus d'un kilomètre à l'ouest du bourg de Saint-Côme-d'Olt, le hameau de Lévinhac, ou Levignac, a une origine qui remonte à l'époque gallo-romaine. Autrefois s'y trouvait une église dont il ne subsiste plus aujourd'hui que le portail et son tympan, dans la cour du château de Lévinhac. Le portail de l'ancienne église est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1950[70]. Selon la tradition, saint Hilarian, patron de la ville voisine, Espalion, serait né vers 760 d'une famille noble de Lévinhac. Il existe aussi une maison, signalée en 1771, à laquelle est attaché le nom de l'hôpital.

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Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Le pèlerinage de Compostelle[modifier | modifier le code]

Saint-Côme-d'Olt vu depuis la via Podiensis.

Saint-Côme-d'Olt est situé sur la via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Les pèlerins viennent de Saint-Chély-d'Aubrac. Leur étape suivante est Espalion, et sa chapelle de Perse.

À Saint-Côme, il existait un hôpital où s'arrêtaient les pèlerins. Il est mentionné dans les actes des XIIe et XIIIe siècles.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de la commune de Saint-Côme-d'Olt

Les armes de la commune de Saint-Côme-d'Olt se blasonnent ainsi :
Tranché d'or et de gueules, à l'ours passant et brochant de l'un en l'autre.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel, Espaliu : Bessuèjols, Lo Cairòl, Castèlnau, Sant-Cosme, Las Sots / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton d'Espaliu, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 312 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-16-5, ISSN 1151-8375, notice BnF no FRBNF36678785)
  • Marcel Carnus et Émile Cabanettes, Saint-Côme d'Olt : son histoire, le bourg, les villages, les anciennes familles, quelques faits d'un passé proche ou lointain, Rodez, Subervie, , 368 p., ill., couv. ill., In-8° (notice BnF no FRBNF32941007)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le Syndicat mixte Lot-Dourdou est issu de la fusion des trois syndicats de rivières -Syndicat mixte Lot Colagne (Lozère), SIAH de la Haute Vallée du Lot et SIAH de la Vallée du Dourdou de Conques (Aveyron).
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

Références[modifier | modifier le code]

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