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Sciences Po s’enlise dans la crise de succession

«Parodie de démocratie», «magouille»: profs et anciens élèves craignent que les ultimes tentatives d’une génération pour garder la main sur la désignation du successeur d’Olivier Duhamel nuisent à l’école.

Laurence Bertrand-Dorléac, historienne de l’art, est venue s’ajouter, depuis le 6 avril, à la liste des candidats. BONNIERE PASCAL/PHOTOPQR/VOIX DU NORD

Les derniers soubresauts d’une élite vacillante, symbole d’un ancien monde qui veut garder la main. C’est le visage que présente aujourd’hui Sciences Po, grande école de formation des cadres de la nation. «Scandaleuses» pour les uns, «grotesques» pour les autres, les gesticulations autour de la désignation du successeur d’Olivier Duhamel à la tête de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP) n’en finissent pas d’étonner, au sein de l’institution d’abord, mais aussi dans les hautes sphères du pouvoir et parmi les anciens de l’école qui, en France comme à l’étranger, peuvent être de très généreux donateurs.

À la manœuvre? Louis Schweitzer, 78 ans, homme de gauche et ancien patron de Renault, qui assure l’intérim à la tête de la fondation, depuis la démission, en janvier, du constitutionnaliste Duhamel, accusé d’inceste dans le livre de Camille Kouchner. L’enjeu? La présidence de cette fondation de droit privé qui a la main sur le budget et la stratégie de l’école, mais aussi sur

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97 commentaires
  • départ

    le 09/04/2021 à 12:04

    dans la m^me foulée de la suppression de l'ENA? supprimons sciences po

  • anonyme 108960

    le 09/04/2021 à 11:12

    Les jeunes loups veulent eux aussi leur part du gâteau.

  • bon papa

    le 08/04/2021 à 19:41

    Belle école de bobos

Sciences Po s’enlise dans la crise de succession

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