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exemples d'opérations de grande envergure et atypiques Tour Montparnasse

Tour Montparnasse (75) 120 000

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Description

Depuis 1930, on envisage de déplacer la gare Montparnasse et de la rapprocher de la gare du Maine, son extension voisine. Différents projets sont étudiés, mais ce n’est qu’en 1957, que le préfet Edgar Pisani lance l’opération dite « Maine-Montparnasse » qui comprend une nouvelle gare, des hôtels, des commerces, des logements et une tour de bureaux, symbole du Paris moderne des Trente Glorieuses. Mais, de nombreuses oppositions à la réalisation du projet de la Tour apparaissent progressivement et ce n’est qu’en 1968 qu’André Malraux, alors ministre de la culture de Georges Pompidou, accorde le permis de construire.

La Tour avait été étudiée par un groupe de promotion rassemblant Wyllie Tuttle et Jean Tossan, sur la base d’exemples américains, mais c’est la SEFRI, avec Jean-Claude Aaron, qui avait permis son montage financier grâce à la confiance du tour de table formé par les investisseurs institutionnels de la SEFRI.

L’équipe architecturale rassemblait pour sa part Urbain Cassan, Eugène Baudoin, Louis de Hoym de Marien et Jean Saubot. La première pierre est posée en avril 1970 et la tour est inaugurée en 1973, et développe près de 120 000 m² de bureaux. Le bâtiment, haut de 210 mètres, comprend 58 étages élevés sur 6 niveaux de sous-sols (2 000 parkings).

La tour a été conçue autour d’un noyau de béton construit grâce à la technique du coffrage glissant. Les planchers et les structures métalliques allégés au maximum sont de conception classique. L’aspect extérieur en glaces, aluminium, bronze, révèle les verticales. Sa largeur est de 32 mètres et son poids de près de 120 000 tonnes.

La tour Montparnasse, ou tour Maine-Montparnasse, est resté le gratte-ciel le plus haut d’Europe jusqu’en 1990, et le plus haut de France jusqu’en 2011. Elle est aujourd'hui la 17ème plus haute tour d'Europe. Elle accueille à ce jour près de 750 000 visiteurs par an, car deux étages sont ouverts au public, en faisant ainsi la plus haute terrasse de Paris.

Enjeux
  • Véritable prouesse technique, la Tour est érigée au-dessus des lignes de métro, dans un sous-sol complexe comportant calcaire, argile plastique, marne.
  • Les architectes Baudouin, Cassan, de Marien et Saubot décidèrent d’isoler le métro par un « corset » en descendant les éléments porteurs de la tour indépendamment, enjambant le métro par des poutres-ponts.
  • Pour le sous-sol, les fondations de la tour s’appuient sur la couche de craie à –70 m par l’intermédiaire de 56 pieux moulés sur place.
  • Par ailleurs, le lancement en VEFA d’une tour de près de 100 000 m² de bureaux, d’un centre commercial et d’un CIT est une petite révolution dans les habitudes d’investissement en France.
Réalisation
  • SEFRI – CIME a réalisé cette tour en VEFA pour le compte d’investisseurs privés, tels que la société LE NICKEL, MGEM, AXA, ainsi qu’une multiplicité d’investisseurs qui ont acquis des lots à partir de 50 m².
  • Ce fut le moyen à l’époque de lancer le projet et de mutualiser les risques d’investissements sur ce type de produit tertiaire, alors inexistant sur le marché français.