Caractéristiques
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Structure
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Statuaires féminines
Il comprend un socle de plus de quatre mètres qui s’évase au niveau du sol. A sa surface sont gravés et dorés les noms des soldats morts pour la patrie. Depuis, se sont ajoutés les noms des morts de la seconde guerre mondiale et des guerres coloniales.
Les figures représentées sont simplifiées et vont à l’essentiel. Placées en hauteur, elles nous obligent à lever la tête pour les regarder, ce qui accentue cet effet d’écrasement. Elles s’organisent autour de la Victoire en deux plans et ont l’aspect d’un bas-relief. Sur le côté nord se trouvent les allégories des vertus guerrières : le guerrier, le combattant blessé, le drapeau. Sur le côté sud s’articulent les vertus civiques : le travailleur, l’abondance, la maternité. A l’opposé de la Victoire, un personnage drapé et voilé symbolise la Douleur.
D’inspiration classique, ce monument l’est dans la volonté d’ordre, de mesure et d’équilibre qui l’anime. Les effets de texture sont abandonnés au profit des effets d’ensemble. Les personnages à moitié nus sont idéalisés ; les accessoires comme les épées, boucliers, lauriers ou guirlandes de fleurs renvoient à un vocabulaire plutôt classique. Une part importante est laissée au drapé : même simplifiés, les plis cherchent à traduire les sentiments des personnages.
Érige en 1928 et inauguré par Léon Meyer maire du havre alors sous secretaire d'etat à la marine marchande
Le sculpteur Pierre-Marie Poisson, lauréat du concours, choisit de composer une forte masse se suffisant à elle-même aussi peu découpée et ajourée que possible.
Matériaux
granit