"Étudiez la science de l'art et l'art de la science" déclarait Léonard de Vinci cinq siècles plus tôt. Encore bien ancrée dans l’actualité, l'instruction du grand maître, sert aujourd’hui de devise au concours de photographie "Art of Science", organisée au sein de l'Université de Princeton. Inauguré en 2005, l’événement est devenu aujourd’hui un incontournable de l’institution.
Pour entrer dans la compétition, les auteurs doivent répondre à deux critères de bases : faire partie de l’Université et proposer des images venant exclusivement de la recherche scientifique. Cette année encore, la cinquième édition de la compétition a remporté un vif succès. Au total 168 clichés ont été soumis à l’approbation du jury par des étudiants, enseignants ou chercheurs de 20 départements différents.
Parmi ce large panel, 56 photographies ont été sélectionnées selon des critères esthétiques mais également selon son intérêt technico-scientifique. "Ce n'est pas l'art pour l'art", souligne le comité en charge de l’organisation sur le site du concours.
Si la compétition concerne les sciences en général, les organisateurs ont tenu à instauré un thème spécifique intitulé "Intelligent design". Cette source d’inspiration pour les concourants devait, selon le jury, être considérée "dans le sens plus large du terme".
Parmi tous les participants de la compétition, le jury a désigné trois grands vainqueurs avec en tête Christophe Gissinger. Son image représente un modèle des inversions de polarité du champ magnétique de la Terre au cours des dernières 160 millions d’années.
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