TOXIQUE – La pollution au mercure, un poison pour les amateurs de sushis

Plats proposés dans le restaurant Yum Yum Fish, à San Francisco.

Dans un article intitulé « Les sushis tuent votre cerveau » et repéré par Slate, le Global Post relate de nouvelles études menées par le Biodiversity research institute et le Zero mercury working group, qui alertent sur les dangers de la pollution au mercure, dans les sushis mais pas seulement. Si rien n’est fait, celle-ci pourrait augmenter de 50 % d’ici à 2050 dans l’océan Pacifique, selon la coalition Zero mercury – qui a participé à ces études en vue d’une réunion le mois prochain aux Nations unies à Genève, pour tenter d’arriver à un traité et d’endiguer cette pollution. Ce métal, hautement toxique, est surtout présent dans de gros poissons prédateurs comme le requin, l’espadon ou certaines espèces de thon – ingrédients de choix (et crus de surcroît) des mets japonais.

Selon ces études, le mercure est néfaste – sur le développement du cerveau notamment – même à très faible dose. Le Dr Edward Groth, conseiller à l’OMS (Organisation mondiale de la santé), affirme ainsi que « des niveaux d’exposition définis comme sûrs par les seuils officiels causent en fait des effets indésirables ». Au point que le rapport conseille d’abaisser ces valeurs limites de consommation à un quart des recommandations actuelles des Etats-Unis. Et d’éviter totalement des espèces comme le marlin ou le thon rouge du Pacifique.

Le Global Post relève que les autorités ont ouvert les yeux sur la nocivité du mercure dans l’alimentation dès les années 1950, quand l’usine pétrochimique de Minamata au Japon avait rejeté ses eaux contaminées dans la mer. La forte concentration de mercure avait causé des milliers de cas d’empoisonnement, menant pour certains à la folie, des malformations, des enfants nés avec de graves handicaps, et même des morts.

Aux Etats-Unis toutefois, relève l’article, « selon l’Institut national américain des pêcheries, il n’y a jamais eu de cas confirmé de contamination au mercure due à la consommation de poisson acheté dans le commerce. Par contre, selon le même institut, 84 000 Américains meurent chaque année du fait d’une carence en acide gras Oméga 3, qu’on trouve dans les poissons ». Pour les auteurs des études, l’idée n’est donc pas d’arrêter le poisson, mais de faire son choix parmi les deux tiers d’espèces qui sont moins exposées au métal poison : sardine, saumon, haddock, cabillaud, hareng, bar…

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63 commentaires à TOXIQUE – La pollution au mercure, un poison pour les amateurs de sushis

  1. Décidément, on a du « sushi » à se faire ! Des faibles doses de mercure pourraient causer des troubles du développement cérébral, notamment sur les foetus. Mais aussi dans certains cas extrêmes la consommation de sushi pourrait provoquer une paralysie cérébrale ou la surdité et la cécité. Outre le mercure, vous pouvez contracter des bactéries et notamment le staphylocoque doré et les sushis peuvent contenir une très forte concentration d’ascaris ,infection causée par la consommation de poissons crus qui provoquent de fortes douleurs abdominales ou des coliques. Attention le sushi tue !
    http://blog.seniorenforme.com/

  2. Les lecteurs doivent se rassurer: le mercure est un produit toxique qui est de moins en moins présent dans notre environnement. En témoigne la disparition des maladies qui étaient dues à l’intoxication au mercure: érythème mercuriel, acrodynie etc. Ces maladies n’ont plus été observées par les médecins depuis plusieurs décennies, alors qu’elles étaient assez fréquentes dans le passé. Cela s’explique parce que des médicaments à base de mercure étaient utilisés pour soigner les vers intestinaux, le mercure était appliqué sur les plaies (mercurochrome) et le mercure était présent dans les thermomètres qui pouvaient se casser pendant que l’enfant prenait sa température.
    Le buzz de Zero mercury working group (c »est leur job) ne doit pas cacher les grands progrès déjà accomplis vis-à-vis du mercure qui fut il y a longtemps responsable de graves maladies, à la fin de la dernière guerre, au Japon, et en Europe, au XIX° siècle. Dans ce dernier cas le mercure était responsable d’une curieuse maladie professionnelle: la folie des chapeliers. Alice en rencontre un au pays des merveilles.

    • Je dis peut être une connerie, mais manger des sushis pollués pendant des années nous a peut être aussi rendus plus résistants?

    • Sauf que les dernières générations de « lampes à économie d’énergie » contiennent du mercure, non ?

      • Affirmatif, et c’est une connerie.

        Toute l’industrie électronique a été contrainte de se passer du cadmium, du plomb… que les consommateurs n’avalent pas en grignotant des téléviseurs, alors qu’une lampe fluocompacte brisée libère du mercure volatil qu’on inspire.

        Thème lié : en France seulement, l’UE interdit les ampoules à filament et impose les compteurs électriques chers et illisibles sur place. Explication possible : les centrales nucléaires tombent en ruines sans remplaçant disponible, la France doit importer son électricité, EDF est surendettée et doit sauver Areva de la faillite.

        Rédigé par : Marc Schaefer | le 6 décembre 2012 à 15:26 | RépondreSignaler un abus |
      • Oui, il y a du mercure dans les ampoules basse conso. Je vous invite à respirer de grandes bouffées à côté des points de collecte de supermarché où elles s’entassent toutes cassées.

        Cette année il va se vendre plus d’un 1 milliard d’ampoules « basse consommation » en Europe. Soit 4 tonnes de mercure en un an (3,5 mg par ampoule). Thermomètre à mercure interdit, ampoule à mercure obligatoire! Et quand tu la casses chez toi, les agences de santé ont prévu un protocole ménager de plusieurs heures au total. C’est vachement pratique. C’est ca le progrès du pseudo-écologisme.

        Quant aux propros de untel, on peut certes se réjouir d’avoir vu se réduire l’incidence des pathologies professionnelles sévères liées au mercure. Mais les tonnes et les tonnes de mercure lâchées dans la nature chaque année posent le problème d’une « imprégnation » globale de mercure sur la planète. Ce n’est plus le poisson très contaminé de la rivière d’à côté l’usine qui pose problème aujourd’hui, c’est le poisson faiblement contaminé de tous les écosystèmes même très éloignés des activités humaines.

        • Les lampes contiennent 5 milligrammes de mercure. Un thermomètre en contenait 2 grammes, soit presque 500 fois plus.

          Par ailleurs les sources principales de mercure dans l’eau de mer ne sont pas l’activité humaines, mais les eaux de pluies qui lessivent le sol avant d’aller à la mer et y transportent progressivement les métaux lourds, qui s’accumulent ensuite dans les poissons carnivores tels que le thon tout en haut de la chaine alimentaire (enfin, juste avant l’homme).

          Elles y amènent aussi l’uranium, et ses descendants dont le polonium 210, mais les risque sont bien moindres que pour le mercure, ne serait en particulier parce qu’il n’y a pas de bio-accumulation. Il n’empêche que ceci explique que certains produits marins contiennent jusqu’à 1000 becqurel de polonium 210 et de plomb 210, c’est à dire que les japonais sont plus contaminés par la radioactivité naturelle de la mer que par celle de Fukushima.

          • Il y a 5 µg de mercure dans une ampoule basse conso (2,5 µg selon mes sources, mais passons), soit 8 tonnes de mercure sur un an en Europe d’après le chiffre d’1 milliard d’ampoules vendues. Il se vendait un milliard de thermomètre à mercure par an, à l’époque? Et ces 8 tonnes c’est pas des µg, et ça va bien finir d’une façon ou d’une autre dans notre environnement. La bioaccumulation fera son travail. Ah non, je me trompe, toutes ces ampoules vont bien sûr rejoindre la voie du recyclage, n’est-ce pas Candide?

            Permettez moi de penser que vous vous contredisez dans votre 2ème paragraphe. Si la pluie lessive le sol et ramène le mercure à la mer, alors le mercure lié aux activités humaines n’est pas lessivé lui? Cependant, bien que vos compétences en éléments radioactifs semblent très respectables, je reste dubitatif quant à celles sur le Hg. Elles apparaissent bien maigres quand vous affirmez que la source du mercure océanique est le lessivage des sols, et que l’activité humaine n’est pas dans la chaîne… Premièrement, la source majeure du mercure lié aux activités humaines est l’atmosphère (industrie du chlore, combustion du charbon). Ce mercure peut rejoindre directement l’océan via le cycle complexe air-mer du mercure (c’est la voie principale de contamination des océans ouverts d’après la littérature, >50% du mercure océanique), ou simplement par la pluie. Il peut aussi rejoindre les eaux douces ou le sol par la pluie/neige. Dans ce dernier cas, les dépôts de mercure peuvent s’accumuler, sédimenter sur place ou à distance. Via le cycle de l’eau, ils peuvent finalement rejoindre les rivières et fleuves et donc la mer, ou rejoindre les eaux souterraines sous-marines et ensuite la mer par le mécanisme bien à la mode de SGD (submarine groundwater discharge). Voilà notre mercure des activités humaines dans l’océan, et s’il n’a pas encore été métabolisé en methylmercure, les bactéries s’en chargeront. Après ce rappel de connaissances, parlons littérature récente avec le special issue du Environmental Research (Volume 119, Pages 1-142 (November 2012)). On y apprend que la pollution océanique a plus que doublé en un siècle (les activités humaines peut-être??). Approximativement, 1/3 des émissions totales planétaires de mercure sont liés aux activités humaines. Et que selon diverses simulations, une diminution des rejets liés aux activités humaines entraînerait une diminution significative de la contamination des produits de la mer. On va bien en parler en Janvier 2013, à Genève pour la 5ème édition de l’United Nations Environment Programme’s Intergovernmental Negotiating Committee.

            Rédigé par : Ham | le 7 décembre 2012 à 03:15 | |
  3. Je dis peut etre un sushi; mais polluer des conneries pendant des annees t as peut etre aussi rendu moins comestible?

  4. N’oublions pas non plus le mercure de nos amalgames dentaires se diffusant
    régulièrement dans tout notre organisme…

    • Il faut faire attention à certains poissons comme il est dut dans l’article et comme le confirme l’institut de veille sanitaire (invs).
      En revanche l’invs ne préconise pas de précautions vis-à-vis des amalgames dentaires: « Les amalgames dentaires sont la principale source de mercure inorganique pour la population générale. L’apport quotidien qui leur est attribué est augmenté par la consommation fréquente de chewing-gum qui facilite la libération de mercure par les amalgames. L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps – http://www.afssaps.fr) a réactualisé les connaissances concernant le niveau de sécurité sanitaire des amalgames dentaires basées notamment sur les travaux des comités d’experts publiés au cours des 20 dernières années. Elle indique, qu’en l’état actuel des connaissances, rien ne permet d’affirmer que les amalgames dentaires présentent un risque sérieux pour la santé de la population. En revanche, ces amalgames restent particulièrement utiles et pertinents pour certains types de caries. »
      http://www.invs.sante.fr/fr../layout/set/print/Dossiers-thematiques/Environnement-et-sante/Biosurveillance/Index-de-A-a-Z/M/Mercure-Hg

      • Peut-etre que « l’etat actuel des connaissances » changera le jour ou ce ne seront plus les industriels qui financeront les etudes, et qui sont donc juges et partie…

        • Vous savez vous pouvez aussi devenir expert. Il est encore temps de vous mettre à ce genre d’études, bien qu’un peu longues. Votre diplôme en poche vous pourrez alors faire des vraies expertises et pas des fausses comme toutes celles qui sont faites actuellement par les experts qui n’ont ni votre talent ni votre intégrité.

          • je suis souvent d’accord avec vos commentaire, untel**

            Il y a par contre un sujet sur lequel je ne vous comprends pas, malgré tous les scandales qui pointent la même carence :
            Un expert dont le salaire dépend du résultat de son étude ne peut être considéré intègre. Il l’est peut-être, mais on ne peut lui faire aveuglément confiance.

            Et comme le mec moyen, même compétent, n’a pas les moyens de faire ces études lui-même, il devrait pouvoir compter sur les pouvoirs publics, souvent déficients pour la veille sanitaire quand ya de gros sous en face.

            Si le résultat d’une étude risque de déranger et faire eprdre de l’argent, le mieux est de ne pas faire l’étude. Ainsi on pourra se réfugier derrière « létat des connaissances actuels »

            Mais bon, pour vous, les experts payés sont tous irréprochables.

            Rédigé par : yann | le 12 janvier 2013 à 19:44 | |
          • La carence des experts est une légende qui a la vie dure. Jean-François Narbonne l’explique très bien.
            « Un autre point est l’insupportable dénigrement des experts des agences « qui travaillent sans conscience et sans garde fous », entend-on souvent. Les experts des agences sont des chercheurs des organismes publics Inserm, Inra, CNRS, universités, qui auraient une conscience en travaillant dans leurs laboratoires et qui la perdraient quand ils participent aux expertises publiques, peu rémunérées et mal considérées pour leur carrière. De telles diffamations sont insupportables pour des chercheurs que je fréquente depuis plus de 25 ans et qui pratiquent avec abnégation l’expertise publique en plus de leur travail. Qui peut croire qu’un chercheur qui a fait une expertise ponctuelle pour un groupe privé rémunérée au tarif « syndical » de 500 euros deviendrait « acheté » par ce groupe privé ? Il s’agit là de l’argument massue invoqué régulièrement par des pseudo-experts qui ne supportent pas la moindre critique ou contradiction. D’après eux, les critiques ne sont pas recevables puisqu’elle viennent d’un expert « vendu » aux lobbies. On ne s’intéresse pas aux arguments scientifiques avancés mais on cherche « qui l’a payé pour dire cela ».
            http://www.huffingtonpost.fr/jeanfrancois-narbonne/lacunes-resultats-suprenants-et-inexplicables-letude-anti-ogm-sur-la-sellette_b_1902634.html
            Voir aussi le blog « le-cancer-est-il-vraiment-dans-notre-assiette » du Passeur de Sciences.

            Rédigé par : untel** | le 12 janvier 2013 à 20:03 | |
          • Oui, si Jean François le dit …

            Un article pour vous, monsieur le crédule « Tout le monde est gentil et l’argent et la renommée ne détournent personne du droit chemin »

            http://www.lemonde.fr/societe/reactions/2013/01/10/pilule-enquete-sur-ces-medecins-lies-aux-laboratoires_1814864_3224.html

            Rédigé par : yann | le 12 janvier 2013 à 20:18 | |
          • A la différence de nous deux, Jean-François sait de quoi il parle. La compétence c’est savoir adopter les avis des experts. Cet aphorisme est de moi et résume ce que j’essaie de faire de ma vie: être compétent plutôt qu’être original et faux.

            Rédigé par : untel** | le 12 janvier 2013 à 21:48 | |
          • Ce qui suppose que les « experts » sont fiables même en cas de conflits d’intérêts.

            Rédigé par : yann | le 13 janvier 2013 à 13:29 | |
    • Ben voyons, je l’attendais celle-là.

      Vous avez une étude qui prouve que la moyenne des français en ingère plus par ce biais qu’en consommant du poisson ?

      Non ? c’est bien ce qui me semblait…

      Vous préférez sans doute ingérer de la résine composite : du bis-GMA produit au moyen de bis-phénol A et de métacrylates ?

      Donner un avis c’est gentil, mais encore faut-il maîtriser son sujet si on y entraîne un débat. Sinon, on se contente d’une gentille question.

      • Honnêtement, je me demande si je ne préfère pas ingérer des dérivés de résine composite plutôt que les vapeurs d’un poison clairement établi… Même si celui-ci m’est recommandé par le Conseil de l’Ordre des Chirurgiens Dentistes. Je ne vois pas pourquoi le mercure serait considéré partout dans l’environnement comme un poison mortel excepté lorsqu’il est placé dans ma bouche.

        • Un amalgame avec une surface de 0,4 cm2 libère 15 µg Hg/jour par usure mécanique, évaporation et dilution dans la salive.

          source : Gross, M. J., & Harrison, J. A. « Some electrochemical features of the in vivo corrosion of dental amalgams », Journal of applied electrochemistry 1989;Vol. 19, 301

  5. 1°) Cuisson ou pas, je ne vois pas ce que ça change niveau absorption du mercure, peut-on seulement le savoir ?

    2°) vu qu’on mange de moins en moins de poisson à cause des prix qui grimpent, je ne suis pas persuadé que ce soit alarmant.

    Ceci n’est que mon avis, j’apprécierai d’avoir les vôtres.

    • ça ne doit pas changer grand chose, mais les sushis sont préparés à partir de poisson qui sont en bout de chaines alimentaires, donc dans lesquelles la concentration en mercure est plus élevée.

    • La cuisson ne change évidemment rien. Un article et onze commentaires avant le premier doute.

      Les Japonais mangent-ils beaucoup de requin et d’espadon ?

      Rédigé par : Marc Schaefer | le 6 décembre 2012 à 15:29 | RépondreSignaler un abus |
    • La dose limite recommandé par l’OMS correspond à environ 3 sushis au thon par semaine pour une femme enceinte.

      Bref déconseillé pour les femmes enceinte, sauf à dose restreinte. Ceci dit le seuil de l’OMS inclut une large marge de sécurité.

  6. Le poisson des sushis contient du mercure… d’accord.

    Mais dans le poisson cuit, le mercure est évaporé ? Il me semble que pour cela, il faudrait cuire à plus de 600°.

    Autre question à laquelle ne semble pas s’intéresser cet article qui décidément survole son sujet : d’où vient-il ce mercure ? Est-il normal de le trouver et cela a-t-il toujours été ainsi ?

    Je ne m’y connais pas, mais je crois me souvenir avoir toujours connu le fait que le poisson contenait du mercure, et ne jamais avoir entendu que cela provenait d’une pollution de son environnement.

    Le travail du journaliste est-il seulement de faire sourire, tel le collègue qui fait une blague : « t’a bouffé du mercure, mais te fais pas de sushi ! »

    Ou de rapporter un bruit, telle la commère du quartier ? « J’ai entendu dire qu’un ministre cachait des lingots de mercure en suisse… » « Nous avons un témoin qui atteste qu’il a eu mal à la tête après avoir touché du poisson, et qu’après il ne se souvenait plus d’où il avait mis ses clés »

    RIP journalisme d’investigation.

    • C’est particulièrement vrai chez BigBrother. Les infos sont destinées à être drôles, rarement à informer sérieusement.

    • On est loin du journalisme d’investigation et du journalisme tout court d’ailleurs puisque cet article n’est qu’une traduction de l’article du global post.
      Il fut un temps ou les liens servaient au lecteur à appronfondir le sujet, pas leur connaissances en langues étrangères mais je m’égare.
      J’imagine que rien ne sert de tirer sur le traducteur…

    • Le mercure est rarissime dans la biosphère non polluée. Il est introduit essentiellement par l’activité humaine, comme lors de la catastrophe de Minamata.

      Une source est l’orpaillage, où le mercure sépare l’or en s’y alliant. Une autre est l’affinage de certains métaux dont le minerai contient du mercure. Il doit en exister d’autres comme certains antiseptiques, mais en quelle abondance ?

      Rédigé par : Marc Schaefer | le 6 décembre 2012 à 15:39 | RépondreSignaler un abus |
      • Il n’y a plus d’antiseptiques à base de mercure en France. Ailleurs je l’ignore. Les produit qui contenaient du mercure ont conservé leur nom, comme le Mercryl, parce que ce nom était connu, mais le mercure ne fait plus partie de la composition du Mercryl.

      • On trouve un « bruit de fond géologique » avec des métaux lourds partout, pas uniquement dans les zones pollués, les carnivores à cycle long (thon, espadon, mammifère marin) concentre ce mercure et sont naturellement chargé, bien plus que le milieu naturel (10 000 fois plus).

    • Ce qui est surtout dangereux, ce sont composés organiques qui contiennent du mercure. Ils sont synthétisés, à partir du mercure contenu dans l’eau (a cause de l’homme ou naturellement), par des bactéries surtout en milieu sans oxygène (par exemple, au fond d’un barrage). Ce sont ces composés (diméthylmercure par ex) qui vont s’accumuler dans la chaîne alimentaire en quantités dangereuses. Vous pouvez plonger vos mains dans un bain de mercure ou boire une eau légèrement contaminée (par du mercure, pas pas du mercure méthylé). Par contre,ne vous en avisez pas d’en respirer. C’est ce qui tue les orpailleurs en guyane : ils utilisent le mercure pour « capter » l’or (forment un amalgame mercure-or) et ensuite chauffent pour évaporer le mercure. Evidemment les conditions de sécurité «  » » »drastiques » » » » de ces orpailleurs clandestins font qu’ils en inhalent beaucoup. Ceci en plus de déverser du mercure dans les cours d’eau en y remuant la terre, qui en contient beaucoup naturellement (là-bas).

  7. Rien de bien nouveau… On sait depuis longtemps que les gros poisons ont tendance à concentrer les métaux lourds (dont le mercure).
    Le fait que les sushis soient principalement constitué de saumon et de thon n’est pas non plus nouveau…
    La solution est d’éviter les gros poissons (et donc les sushis) pour les femmes enceintes et de limiter leur consommation pour les autres.

    • Même en filets panés, les humains mangent de préférence les gros poissons. Vous mangez souvent du plancton ?

      Deux arguments foireux (crus et gros) dirigés contre les sushis. Pourquoi ?

      Rédigé par : Marc Schaefer | le 6 décembre 2012 à 15:33 | RépondreSignaler un abus |
  8. Une question a la lecture de cet article – l’auteur omet une précision importante :
    Qu’advient’il de la dangerosité si le poisson contaminé est cuit ?
    A moins qu’il faille comprendre de la phrase « qui alertent sur les dangers de la pollution au mercure, dans les sushis mais pas seulement. » que cela concerne tous les modes de consommation du poisson ? dans ce cas pourquoi stigmatiser les sushis ? bref, c’est pas trés clair.

    • C’est exactement ce qui me vient en tête après la lecture de l’article. On parle du problème du mercure dans le poisson frais. Est-ce que le cuire règle vraiment le problème du mercure? Cuit ou pas, je crois que c’est aussi néfaste pour la santé!

  9. @lazare
    bien tenté la désinformation, on voit pour quel lobby tu roules.
    l’amalgame dentaire au mercure est la principale source d’intoxication de l’organisme.
    La France sous la pression des lobbies que tu représentes bien, est l’un des rares pays qui continue à l’utiliser, même la Russie arrête c’est pour dire…

    Avec la bénédiction de l’union des dentistes de France qui palpent aussi, l’un des rares dentistes français a s’insurger contre cet empoisonnement à grande échelle, s’est fait traîner dans la boue, harceler, et à fini par se suicider sous l’acharnement des neuneus que tu représentes.

    pas besoin de sources, une simple recherche « amalgame dentaire mercure toxicité ou poison » te renvoie de vraies infos et la décision de l’ensemble des pays européens d’arrêter son utilisation.
    En France, on à des pseudos connaisseurs, des pseudos organisations (citées plus haut) et des moutons qui suivent ce qu’on leur dit…

    Mercure=Produit mortel
    et vous le mettez dans votre bouche !? 🙂

    • Vous avez raison: il doit y avoir un complot derrière tout ça. Celui des dentistes.
      Quand il font un congrès, ils se réunissent dans la grande salle et parlent des modèles de brosse à dents. Mais dès que les journalistes sont sortis, ils ouvrent une trappe et descendent dans la salle secrète. C’est là où le Grand Maître des dentistes leur passe ses ordres: il faut détruire tous les humains qui ont des caries. Les dentistes détestent tant les caries qu’il ont organisé un plan de sélection eugénique des humains sans carie. Dans trois siècles il n’y aura plus une seule carie dans tout l’univers, ainsi en a décidé le Grand Maître.

      • Un amalgame avec une surface de 0,4 cm2 libère 15 µg Hg/jour par usure mécanique, évaporation et dilution dans la salive.

        source : Gross, M. J., & Harrison, J. A. « Some electrochemical features of the in vivo corrosion of dental amalgams », Journal of applied electrochemistry 1989;Vol. 19, 301

        Sinon, les leaders d’opinion, vous connaissez ?

  10. le mercure dans le poison, des céréales OGM, des pesticides dans les fruits, des antibiotiques dans la viande, du prion dans la viande, et l’eau au nitrate.
    Décidément la seule chose qu’on peut encore manger c’est …………et ben plus rien. La fin de notre civilisation est malgré tout ce qu’on veut bien croire, n’est pas si lointaine. L’homme est entrain de tuer l’homme!!!!

    • **L’homme est entrain de tuer l’homme!!!**
      Non, vous avez rien compris. Vous devriez passer des heures à consulter le site de l’agence de sécurité alimentaire pour soigner votre paranoïa.

  11. Ne pas oublier que le mercure dans la chair des poissons est sous forme de methylmercure, très toxique mais le plus souvent combiné au selenium, qui constitue une forme d’antipoison du mercure…lequel est libéré dans la biosphère depuis la nuit des temps par l’activité tellurique des volcans notamment! La pollution de Minimata a mis en lumière les dangers de ces métaux lourds pour la santé, mais les seuils de précaution ont été établis avec tellement de précaution justement…qu’ils dépassent les concentrations naturelles observées dans les organismes marins!

  12. Manger du poisson frais n’est peut-être pas si bon pour la santé… A en croire deux études révélées par le Global Post, la consommation de sushis serait dangereuse pour le cerveau.

  13. Les Japonais pourtant ont une espérance de vie supérieure de deux années aux Français alors qu’ils consomment sushis et sashimis depuis « un peu » plus longtemps que nous, qui venons de les découvrir il y a moins d’un quart de siècle. Il serait temps de se reconcentrer sur les méfaits du tabac (74.000 décès chaque année, sans compter les malades) et sur ceux de l’alcool (les chiffres sont encore plus terrifiants).

    Rédigé par : Francis Roger | le 6 décembre 2012 à 17:51 | RépondreSignaler un abus |
  14. Cette planète et nos corps sont déjà si intoxiqués par un tas de merde. De toute manière, passé l´âge de cinquante ans, on est déjà fini, frustré, un pied dans la tombe.

    Rédigé par : un chien errant | le 6 décembre 2012 à 18:14 | RépondreSignaler un abus |
    • pas sur mon gas,moi 56,les genoux baiser pour tant de compete,mais je vole et defois tres haut avec ma voile,mais le mercure n’est rien a cote des pesticides,des rejets atomiques,et j’ en passe.La poblasse oublit souvent que le super n’ est pas le lieu de la meilleur came pour ingerer.Il serait nesecaire de faire un ptit retour en arriere et a comencer a faire ca bouffe et arreter de bingerer tout ce produit sous paquet plein de plastoque.Mais bon avez vous le temps ,es que cq vous interes,et c’est tellement plus facile bouffer du Mac do plein de merde que faire faire un efort.

  15. Quelle tristesse, les vrais sushis (la plupart de ceux vendus dans les bars à sushi sont de pâles copies faites de poisson bas de gamme) sont si bons. Existerait-il un composé capable de fixer le mercure contenu dans les chairs fraîches ?

  16. Les japonais sont des enflures, ils « sushisent » tout le poisson de notre planète. Un jour, les poissons des grandes barrières de corail finiront comme du sashimi, et plus rien. A ce stade, ils iront pêcher entre 1000 et 2000 m de profondeur pour continuer leur razzia, et se faire du calmar géant, cette fois ci… de plus ils mangent de la baleine à des vues scientifiques. Pareil pour les norvégiens.

    Rédigé par : écolo enragé | le 7 décembre 2012 à 04:13 | RépondreSignaler un abus |
  17. « 84 000 Américains meurent chaque année du fait d’une carence en acide gras Oméga 3 » d ou sortent ses chiffres? Cela ferait chaque année 1 américain sur 3800 qui meurent d une carence en oméga 3… cela parait vraiment farfelu. Les morts par accidents de la route en France c est 1 français pour 17 000 environs… On veut vos sources…

  18. Les amalgames dentaires, appelés aussi plombages, contiennent environ 50 % de mercure. A la connaissance de cette information et compte tenu de la dangerosité du mercure, j’ai pris la décision d’enlever tous mes amalgames ( une douzaine ) en moins de 2 mois. J’ai ressenti un mal être terrible suite à cette action. Après une période difficile ( 2 ans ) , je me suis senti de mieux en mieux. Il existe des protocoles pour diminuer les effets avec une algue comme la chlorella qui a le pouvoir d’éponger le mercure. J’ai tenté de convaincre mes proches de me suivre dans cette voie mais ils ont renoncé devant les effets déprimants associés à la dépose. Le dentiste est obligé de forer longuement pour enlever le plombage au mercure. Il s’ensuit une pollution évidente du corps dans son ensemble. Il faut savoir que le mercure a une facilité pour migrer vers le cerveau,
    Le mercure est considéré comme dangereux avant d’être placé dans notre bouche. Une entreprise spécialisée dans les déchets spéciaux passe chez les dentistes récupérer les amalgames enlevés. Il leur est interdit de les les jeter dans les ordures ménagères. Le seul moment où le mercure est inoffensif, c’est lorsqu’il est placé au fond de nos dents !!! L’amalgame au mercure est bani dans certains pays.

    • Pour vous éviter l’intoxication lors de la dépose des amalgames ( qui doit se faire selon un important protocole de sécurité ) et surtout les souffrances liées, il aurait fallu suivre en parallèle un traitement de chélation afin d’ évacuer le mercure de votre corps. S’il vous arrive d’en souffrir encore aujourd’hui vous pouvez toujours suivre ce traitement. Malheureusement bien peu d’informations sont disponible en France à ce sujet, vous pourrez en trouver sur : http://www.ibcmt.com

  19. Ca tombe bien quasiment tous les stocks de poisson sont surexploités et en voie d’extinction ou d’épuisement à plus ou moins courte écheance.

  20. La Russie et le Japon ont respectivement interdit l’usage d’amalgames dentaires au mercure en 1975 et 1982

    Norvège

    Depuis le 1er janvier 2008, la Norvège a interdit l’utilisation du mercure pour toutes applications (et notamment dans les amalgames dentaires)34,35.

    Danemark

    Le 1er avril 2008, le Danemark emboîte le pas de la Norvège 36.
    Suède

    En 1997, une étude effectuée à la demande de la Suède a identifié différents risques concernant le système nerveux central, les reins, le système immunitaire, le développement du fœtus, en particulier son système nerveux. Un rapport publié en 200337 est venu le compléter et le modifier :

    le mercure est un toxique polyvalent agissant à différents niveaux du métabolisme cellulaire, l’amalgame doit être considéré comme un matériau non adapté aux soins dentaires ;
    la marge de sécurité admise jusqu’ici, concernant les niveaux de mercure considérés comme sans danger, était surévaluée ;
    considérant l’influence inhibitrice sur le cerveau en développement, il n’est pas compatible avec les données de la science d’utiliser des amalgames chez l’enfant et chez la femme en âge de procréer ;
    pour des raisons médicales, l’amalgame devrait être supprimé des soins dentaires dès que possible. Cependant, la dépose des amalgames ne devrait pas être entreprise sans raisons médicales valables : le risque de complications liées à cette dépose excède le risque lié aux amalgames ;
    tout dentiste ou médecin, face à un patient à l’état pathologique peu clair ou souffrant d’une maladie auto-immune, devrait envisager que les effets secondaires liés au mercure des amalgames peuvent être une cause contribuant aux symptômes.

    • **tout dentiste ou médecin, face à un patient à l’état pathologique peu clair ou souffrant d’une maladie auto-immune, devrait envisager que les effets secondaires liés au mercure des amalgames peuvent être une cause contribuant aux symptômes**
      C’est monstrueusement faux. Vous devriez avoir honte de dire des choses aussi contraires à l’état actuel de la science et de la médecine. Je vous mets au défit de trouver un texte officiel ou un extrait d’un prestigieux traité de médecine validant une telle formule.
      La phrase que vous citez est extraite de wikipédia qui n’est pas, comme tout le monde le sait, une référence médicale. Cet extrait de wikipédia reprend des éléments publiés par une association de loufoques, la « Danish Association for Non-Toxic Dentistry ».

      • la grande partie de mes dents ayant des amalgames, je suis aussi pas mal inquiet.
        Allez sur le site http://www.biblimed.com (outil de recherche bibliographique excellent et développé par un enseignant de Montpellier) et tapez « mercury amalgam » comme mot clés. On y trouve quelques références, comme par exemple ce récent :

        Effect of mercury (Hg) dental amalgam fillings on renal and oxidative stress biomarkers in children.
        Al-Saleh I, Al-Sedairi Aa, Elkhatib R, Sci. Total Environ. 2012 Aug;431:188-96. PMID:22683759.
        qui conclut par « Our data provide evidence that low exposure to Hg from dental amalgam fillings exerts an effect on kidney tubular functions in children’

        d’autres études ne montrent pas de corrélation sur d’autres symptômes.
        Mais globalement, au regard de la polémique et de la dangerosité du mercure à lui tout seul, le nombre d’études publiées sur le sujet, en bien ou en mal, est quand même assez faible au regard des centaines de millions de gens concernés et des milliards de dents « amalgamées ».

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