confiance en soi - lattention tout est la

Credit: Kenby

Regardez-moi ! Faites attention à moi ! Aimez-moi ! C’est le résultat auquel je suis parvenu en observant ma conscience tout d’abord puis celle d’autrui par la suite. Tout ce que nous faisons naît du désir impérieux de ne pas être négliger, pire ignorer. Il va s’agir d’estime de soi.

Mohamed MOURAS

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Ne m’ignore pas…

Dans le domaine scolaire c’est quelque chose que nous connaissons tous les jours. Qu’un enfant soit soumis ou rebelle (les deux expressions sont a entendre dans le sens de l’analyse transactionnel), au final il ne souhaite qu’une seule chose, être remarqué. En bien, en mal, cela va dépendre de beaucoup de facteurs mais au final seul va compter le fait de ne pas passer inaperçu.

Dans le domaine professionnel, et dans la vie en générale, plus je lis (sur internet et sur papier) et plus je réalise qu’au bout du compte, nos actions, nos réactions ainsi que celles d’autrui sont dirigées par ce désir absolu. Etre remarqué.

L’Amour ou la Peur

En l’état actuel de mes connaissances, j’en suis arrivé à concevoir la plupart des actions que nous posons comme en fait de simples réactions aux différents stimuli, à l’environnement (ici un excellent article qui divise bien ce processus de réaction que nous appelons a tort action) de tous les jours qui est le notre. Après tout le proverbe le dit mieux que moi :

Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirais qui tu es !

Je rajouterai cette phrase célèbre de Bouddha :

Nous sommes ce que nous pensons, avec nos pensées nous créons le monde.

Dans ma quête personnelle de simplification au plus petit dénominateur commun des différents sentiments que nous pouvons éprouver, j’en suis arrivé a penser que la plupart si ce n’est la totalité des sentiments que j’éprouve (nous ?) viennent originellement de deux sentiments :

L’Amour OU La Peur

Ces deux émotions primaires sont la racine. En effet, a examiner ce que je pouvais ressentir, j’ai peu a peu découvert que si j’éprouvais de l’envie (par rapport a qui ou quoi que ce soit) cette émotion prenait naissance dans le fait que j’avais peur de :

Ne pas être aussi bien que la personne enviée (manque de confiance en soi)

Ne pas avoir autant que la personne enviée (croyance erronée que que si quelqu’un a déjà pris alors il en reste moins pour soi)

Ne pas pouvoir avoir la chose convoitée (manque de confiance en ses capacités)

Dans le même temps j’ai pu remarqué que la plupart pour ne pas dire la totalité des émotions (dites) positive sur lesquelles je me suis penché jusqu’à maintenant prennent leurs racines dans ce que j’appelle l’Amour avec un grand A. Ainsi lorsque je peux faire preuve de compassion, d’humanité c’est souvent (pas encore tout le temps mais cela viendra) parce que cet Amour ne se limite pas a un lien en particulier, filial, marital ou autre. Cet Amour a réussi a se frayer un chemin en moi.

Je veux parler de cet Amour que l’on peut parfois ressentir lorsque le mental s’arrête et que l’impression d’être séparé des autres êtres s’arrête. A ce moment l’Amour avec un grand A s’exprime, a ce moment là, le mot UNITÉ prend tous son sens.

Qu’en pensez-vous de ce désir d’attention ? Pensez-vous que je complexifie inutilement quelque chose au final d’humain ? L’Amour et la peur sont-ils vraiment a l’origine de toutes notre vision du monde ? Comme d’habitude, n’hésitez pas a vous exprimer sur le sujet si le cœur vous en dit.

Mohamed MOURAS

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