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[MàJ] Quelle est la part des licences Microsoft dans la fonction publique ?

Windows par la fenêtre

Mise à jour :  La question parlementaire d'Isabelle Attard est désormais publiée sur le site de l'Assemblée nationale. Nous reviendrons sur le sujet une fois disponible la réponse du ministre au redressement productif


Les logiciels Microsoft sont souvent mis en avant dans les marchés publics. Que ce soit des autorités centrales, locales ou des autorités indépendantes comme la Hadopi, on ne compte plus les marchés publics qui visent expressément les produits made in Redmond. Isabelle Attard, députée écologiste veut justement que soit jaugée la part des logiciels Microsoft dans la fonction publique.

 Bill Gates reçu à la mairie de Paris en 2008 (photo MR)

 

Dans sa question à destination du premier ministre, la députée écologiste « souhaite connaître le montant pour 2011 des achats de produits (notamment les logiciels Microsoft Windows et Microsoft Office, toutes versions confondues) par chacun des services de la fonction publique d’État ». Elle ne donne pas de méthode d’évaluation, si ce n’est que ce chiffrage doit se faire en tenant compte par la prise en compte « des achats liés, notamment lorsqu’un ordinateur est fourni avec des logiciels Microsoft. »

 

Par devoir de mémoire, elle rappelle que la circulaire du 19 septembre 2012 justement signée par le Premier ministre « recommandait l’usage du logiciel libre dans l’administration, notamment pour des raisons de coût ». La circulaire présentait en effet le libre comme un « choix raisonné » pour les administrations : « certains produits d’éditeur ont de moins en moins d’alternatives commerciales crédibles, le leader du marché ayant éliminé la concurrence. Le logiciel libre apporte alors des possibilités alternatives » affirme le document signé par Jean Marc Ayrault, « le logiciel libre est piloté par les besoins, minimisant les évolutions superflues. »

 

Les députés Gwenegan Bui et Richard Ferrand ont déjà questionné voilà peu Bercy dans le même sens afin de connaître « le coût global approximatif de l'achat et de l'utilisation de logiciels non libres dans l'ensemble des administrations publiques sur une période donnée de cinq ans ». Il n’y avait pas alors de référence à Microsoft, ce qui permet d’espérer des réponses complémentaires utiles pour les prochains arbitrages.

Marc Rees

Journaliste, rédacteur en chef

Publiée le 02/01/2013 à 08:55

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Il y a 176 commentaires

Avatar de AlbertSY INpactien
AlbertSY Le samedi 22 décembre 2012 à 11:31:26
Inscrit le mardi 14 juin 11 - 383 commentaires
Pourquoi migrer vers Office 2013 ou vers de l'alternative ?
Office 2000 que l'administration dispose marche très bien et ca coute peanut (puisque déjà amorti depuis belles lurettes).

Quelque soit la migration, cela implique des couts. Les formations, la maintenance et les supports coutent bien plus cher que les licences.
Mais il est vrai que la fonction publique a un budget renouvellé tous les ans sur le dos des contribuables.

Edité par AlbertSY le samedi 22 décembre 2012 à 11:35
Avatar de AlbertSY INpactien
AlbertSY Le samedi 22 décembre 2012 à 11:33:41
Inscrit le mardi 14 juin 11 - 383 commentaires
Avatar de Messenger INpactien
Messenger Le samedi 22 décembre 2012 à 11:38:59
Inscrit le mercredi 22 avril 09 - 25 commentaires
Malheureusement la réponse ne va pas être si simple

Concernant « des achats liés, notamment lorsqu’un ordinateur est fourni avec des logiciels Microsoft. », un grand nombre de contrat de licence Microsoft en volume comprenne le "rachat" de ce type de licence (je suppose que d'autres éditeurs proposent ce type de solution) rendant ce type de remarque sans objet.

Sans parlé des licences plus globales, ou en location, liés à du service, etc...

Enfin... le "libre" ne veut pas dire sans licence, ni sans coût lié a l'acquisition et la maintenance de ces solutions.

Cependant, on ne peut pas refuser un peu plus de clarté sur l'utilisation de nos deniés publique, mais je pense qu'un audite plus globale des cout informatique de l'état serait plus pertinent.


PS: Je suis employé Microsoft, mais ni impliqué dans Office, Windows ou dans la vente et je parle là en mon nom propre, pour ceux qui se poserais la question .


Avatar de seboss666 INpactien
seboss666 Le samedi 22 décembre 2012 à 11:44:03
Inscrit le mardi 14 mars 06 - 682 commentaires
Pourquoi migrer vers Office 2013 ou vers de l'alternative ?
Office 2000 que l'administration dispose marche très bien et ca coute peanut (puisque déjà amorti depuis belles lurettes).

Quelque soit la migration, cela implique des couts. Les formations, la maintenance et les supports coutent bien plus cher que les licences.
Mais il est vrai que la fonction publique a un budget renouvelé tous les ans sur le dos des contribuables.

Office 2000 n'est plus mis à jour par Microsoft depuis un moment. Il est donc nécessaire de disposer d'une version supportée par l'éditeur (qui comme d'habitude est le seul maitre en la matière, vu que le logiciel est fermé). Ajoute à cela le fait que d'une version à l'autre, le format qui ne change pourtant pas d'extension évolue, ce qui "casse" souvent l'affichage du document, oblige à migrer TOUS les postes vers la nouvelle version choisie. Plus une réelle méconnaissance des alternatives de la part des décideurs (de ce point de vue, la gestion du parc informatique du secteur public est à l'image de l'administration française dans sa globalité : 20 ans de retard).

Et voilà comment un gaspillage de plusieurs dizaines de millions d'euros (cf les économies de Munich) contribue de nous faire passer pour des champions de la dette.
Avatar de Ricard INpactien
Ricard Le samedi 22 décembre 2012 à 11:57:55
Inscrit le mercredi 12 avril 06 - 40304 commentaires
Cool.

En parlant de LL, E17 est sorti officiellement.

Il y a 176 commentaires