Imprimer en 3D... avec du bois

Un chercheur suédois est parvenu à imprimer un objet en cellulose liquéfiée, prouvant qu’il est possible d’utiliser des matériaux biodégradables.

Une imprimante 3D. © RICHARD B. LEVINE/NEWSCOM/SIPAUne imprimante 3D. © RICHARD B. LEVINE/NEWSCOM/SIPA

CHIMIE. Des polymères ou des métaux. Tels sont les matériaux le plus souvent utilisés dans les opérations d’impression 3D (si l’on excepte tout ce qui concerne la cuisine...), autrement dit des matériaux non-biodégradables. Partant de ce constat, le professeur de chimie Paul Gatenholm de l’école polytechnique Chalmers de Göteborg, en Suède, s’est employé à faire passer dans les buses d’une imprimante 3D… du bois. Précisément, de la cellulose, le constituant principal du bois. Comme elles ne fondent pas sous l’effet de la chaleur, des nanofibres de cellulose ont été mêlées à un hydrogel créé à plus de 95% d’eau afin d’obtenir un matériau liquide injectable. La solution a ensuite été testée avec une machine d'abord dédiée à la bioimpression. Il a fallu également maîtriser un procédé de séchage qui permette à l’objet imprimé de garder la forme voulue une fois l’eau évaporée. L’équipe a ainsi pu créer de véritables objets solides en 3D mais aussi des structures souples aussi fines que du textile. Du coup, certaines expériences ont consisté à inclure dans ces dernières des nanotubes de carbone, matériau conducteur. Autrement dit, il a été possible d’imprimer des circuits électroniques, toujours biodégradables... A priori, le genre d'innovation qui pourrait être utilisé en milieu médical.


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