Le journal à puces, bullet journal dans la langue d'Ursula Le Guin ou journal à boulettes dans celle de mon estomac, est un des outils de fabrication de cette page. En tout cas de ce tiers-ci. Sans bujo je rendrais mes textes en retard, j’oublierais les réunions et je me vautrerais dans mon angoisse au lieu d’écrire. Oubliez les trucs jolis mais compliqués que vous avez peut-être vus sur Instagram, le bujo ce n’est qu’un petit ensemble de recommandations quant à la manière d’utiliser un carnet ou un cahier, qui n’a besoin d’être ni beau ni cher. Ces quelques conseils permettent : 1) d’organiser tout ce qu’on a à organiser ; 2) d’adapter le cahier à sa vie à soi (contrairement aux agendas qui ne me laissent jamais ce dont j’ai besoin comme place le weekend) ; 3) de s’y retrouver. On numérote les pages, on en réserve deux trois au début pour le sommaire, et vogue la galère. Le type qui a théorisé le truc explique tout ici http://cpc.cx/ldT en moins de cinq minutes. Remerciez-le, il vient de vous faire gagner des heures de votre vie.