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École: le ministre Gabriel Attal ne s’oppose pas à l’expérimentation de la reconnaissance faciale dans des lycées

Laurent Wauquiez, le président LR d’Auvergne-Rhône-Alpes demande à expérimenter la reconnaissance faciale autour des lycées de sa région.

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Il prend les lycées de sa région en exemple. Dans un entretien au journal Le Parisien, Laurent Wauquiez a indiqué qu’il compte proposer au ministre de l’Education de généraliser en France la sécurité mise en place dans les lycées d’Auvergne – Rhône – Alpes. À savoir : des systèmes de filtrage, des caméras de vidéoprotection, des portiques de sécurité et dit-il, des « moyens humains accrus. »

« Changer le droit »

« Je ne prétends pas que c’est une solution miracle, je dis juste que des lycées sécurisés sont mieux protégés que des lycées sans protection ! », a déclaré le président de région. « Je veux aller plus loin : il y a des moyens technologiques qui ne sont pas aujourd’hui exploités et qui permettraient de mieux lutter contre le terrorisme, comme les logiciels de reconnaissance faciale. Je demande à pouvoir expérimenter autour des lycées de ma Région l’utilisation de ces logiciels, exclusivement pour détecter les individus suivis pour radicalisation terroriste, quand ils sont aux abords de nos établissements scolaires. », a ajouté Laurent Wauquiez (LR). « Notre droit actuel ne le permet pas, mais le rôle du politique c’est de changer le droit. »

Interrogé ce jeudi soir sur France2, le ministre de l’Education Gabriel Attal a répondu par une formule qui ne témoigne pas d’opposition à ce projet : « Je ne critiquerai jamais un élu local qui propose ou met en place des mesures qui permettent effectivement – il faut que ce soit efficace – de sécuriser nos élèves et nos personnels. Jamais ».

> Lire aussi : Reconnaissance faciale, surveillance biométrique… Où en est-on dans le Nord et le Pas-de-Calais ?

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