Progrès salutaire pour l’économie et les services selon ses partisans, comme Emmanuel Macron. Technologie potentiellement néfaste pour la santé et l’environnement pour ses détracteurs, dont de nombreux maires écologistes. Le débat sur le haut débit s’enflamme.
Parfois, même les machines bien huilées se grippent. Elles tombent sur un grain de sable, calent, s’enrayent. Dans le sillage de ses voisins européens, la France a prévu d’embrasser la 5G qui, comme son sigle l’indique, désigne la cinquième génération de standard en matière de téléphonie mobile. Une fois déployée, elle devrait permettre des débits dix fois plus rapides que la 4G, un temps de latence bien moindre et une interconnexion bien plus dense entre les appareils et le réseau. C’est le monde des objets connectés et de la fluidité des échanges, nous promet-on. Celui de la téléchirurgie, des voitures autonomes et des métropoles intelligentes.
En plus des investissements nécessaires, ce futur a un coût pour les quatre grands opérateurs (Orange, SFR, Bouygues et Free) : la mise aux enchères des fréquences doit débuter le 29 septembre, et apporter plus de 2 milliards d’euros dans les caisses de l’État. Mais au cœur d’un été inédit, cette histoire d’antennes et de fréquences hertziennes a pris le tour d’une controverse dans laquelle chacun surjoue son rôle jusqu’à la caricature.
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