Gisements de nickel en altitude de Népoui, dans la Province Nord © |
Rappelant que l’action de la STCPI "s’inscrit dans la mise en oeuvre de l’accord de Nouméa", M. Mapou réaffirme la nécessité d’ouvrir des discussions pour réfléchir au "renouvellement de la relation entre Eramet et la SLN". La STCPI, entité qui porte les parts des trois provinces calédoniennes dans le capital de la SLN (34%) et dans celui d’Eramet (4,13%) a décidé, fin juin, d’engager des discussions avec Eramet en vue de détenir plus de 50% dans le capital de la SLN.
Echange d’actions
Elle espère y parvenir par un échange d’actions prévu dans les accords,
signés en février 1999 et en juillet 2000, lors de la création de la STCPI.
La possibilité pour la STCPI de passer de 34% à 50,1% est explicitement
prévue dans les textes signés par l’Etat, les trois provinces Nord, Sud et îles
Loyauté et Eramet/SLN, souligne le président de la STCPI. Mais elle doit
"s’effectuer dans des conditions à déterminer avec Eramet".
Or le groupe présidé par Patrick Buffet a adressé ces dernières semaines plusieurs fins de non-recevoir à la STCPI. Dans un appel du pied, à peine voilé, à l’Etat français, M. Mapou rappelle que l’accord de la STCPI prévoit que "lorsque l’Etat détient directement ou indirectement la maîtrise totale ou partielle des principaux outils de son développement, la Nouvelle-Calédonie le remplacera selon des modalités à définir". Le groupe Eramet détient 56% de la SLN et son partenaire japonais, Nisshin Steel, 10%.
Le communiqué du conseil d’administration d’Eramet (11 juillet 2008)
"A la suite du communiqué de la Société Territoriale Calédonienne de Participation Industrielle (STCPI) du 27 juin 2008 proposant l’ouverture de discussions sur le niveau de sa participation dans la Société Le Nickel, le Conseil d’Administration d’ERAMET, qui s’est réuni le 11 juillet 2008, tient à rappeler la position du Groupe au sujet de l’actionnariat de la SLN, telle qu’exprimée dans les communiqués des 16 et 27 juin 2008. Le Conseil d’Administration du groupe ERAMET considère qu’il n’y a pas lieu de modifier la structure du capital de la SLN qui représente un point d’équilibre satisfaisant, résultant de la mise en oeuvre des accords passés en 2000. La STCPI a ainsi obtenu, à la suite de l’échange d’actions du 23 juillet 2007, une minorité de blocage de 34 % dans le capital de la SLN, dans laquelle le groupe ERAMET détient 56 % et NISSHIN STEEL 10 %. En conséquence, le Conseil d’Administration d’Eramet a demandé à son Président-directeur général de ne pas donner suite à la demande de la STCPI d’engager des discussions en vue d’une modification de cet équilibre." |
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