Durant les quarantes
dernières années, le concours n'a cessé d'évoluer :
Tout d'abord, une évolution quantitative, avec une progression très
importante du nombre de communes inscrites, et du nombre de communes
labellisées.
Lors de sa création en 1959, 600 communes s'engagent dans le démarche.
En 1972, 5300 communes sont inscrites au concours, la barre des
10 000 est passée en 1993 pour atteindre les 12 000 en 2005.
Évolution également qualitative en ce qui concerne les
critères
d'évaluation. Depuis les assises de Bourges, en novembre
1996, les critères se sont élargis à l'ensemble des domaines qui
s'inscrivent dans une politique globale d'aménagement.
Cette évolution a suivi celle des espaces verts qui ont également
pris une place de plus en plus importante dans la gestion des territoires
communaux. Dorénavant, les projets d'aménagement sur les communes
qui pourraient servir de référence en la matière se font dans un
souci de cohésion et de coordination de l'ensemble des services
concernés.
Évolution importante enfin dans le domaine de la communication,
peu connu du grand public en dehors du panneau d'entrée de commune,
le concours avait besoin de réels outils de promotion. A tous les
niveaux du concours, une communication efficace se met en place
sur les différents territoires (communes, départements, régions,
état).
Ces évolutions répondaient réellement à un besoin de changement
de la société. L'engouement pour la nature et l'environnement place
la démarche d'aménagement des espaces verts et tout ce qui s'y rapporte
dans un contexte de développement durable.