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Le très ancien langage des nains est appelé le Khazalid.

Les nains sont très conservateurs, et leur langue, dont ils sont très fiers, n’a pas changé de façon notable depuis des milliers d’années, qu’elle soit parlée ou écrite sous sa forme runique.

Ils la parlent rarement en compagnie d’autres races et ne leur enseignent jamais. Pour les humains, c’est la “langue secrète des nains”, dont ils surprennent parfois des bribes mais qu’ils ne comprennent jamais.

Le langage nain inclut très peu de mots humains ou elfiques. À l’inverse, on retrouve de nombreux emprunts au Khazalid dans la langue des hommes. Ceci est particulièrement évident dans le cas de mots ayant un rapport avec les domaines de prédilection des nains, la construction et le travail du métal, des techniques que les hommes ont appris des nains il y a bien des siècles. Ces emprunts au Khazalid signifient que certains mots nains ressemblent beaucoup aux équivalents humains.
Bien sûr, certains mots khazalides sont familiers aux ennemis des nains, surtout les terrifiants cris, serments et jurons des nains en guerre. Le plus célèbre est le fameux cri : “Khazukan Kazakit-ha”, en abrégé : “Khazuk ! Khazuk ! Khazuk !”, ce qui signifie : “Prenez garde, les nains sont sur le sentier de la guerre !” Il est également coutumier d’en appeler aux dieux ancestraux durant la bataille, principalement Grungni, le dieu forgeron, qui est de loin la plus importante des divinités naines. Le son guttural d’un nain hurlant le nom de Grungni peut faire flageoler les genoux d’un elfe ou faire pâlir un gobelin, ce qui lui donne alors un teint d’un jaune bizarre !

Les sonorités du Khazalid ne ressemblent pas au langage humain, ni à la langue mélodieuse des elfes : elles sont comparées au roulement du tonnerre. Tous les nains ont des voix très profondes et résonantes, et une tendance à parler plus fort que nécessaire, ce qui les fait paraître bagarreurs et irascibles (ce qui est généralement une bonne image de leur tempérament). Les voyelles khazalides en particulier sont très fortement accentuées. Les consonnes sont souvent crachées de façon agressive ou roulées dans l’arrière-gorge, comme pour en déloger un petit bout de morve récalcitrant. Une taverne remplie de nains soûls et bruyants est un endroit inquiétant, même quand ils n’en sont pas encore venus aux mains (à savoir, pas souvent).

Le vocabulaire du Khazalid reflète les préoccupations spécifiques de la race naine. Des centaines de mots désignent différents types de roche, de conduits, de tunnels, et surtout de métaux précieux. D’ailleurs, l’or à lui seul est désigné par des centaines de mots, en fonction de sa couleur, de sa pureté, de son éclat et de sa dureté. Quand des nains se réunissent pour une beuverie, c’est-à-dire à peu près chaque soir, un jeu populaire est la Chanson de l’Or, durant laquelle chaque buveur doit à son tour déclamer un vers sur l’or. Chaque nain doit utiliser un mot différent désignant l’or à chaque fois, et quiconque répète un mot déjà utilisé ou n’en trouve pas d’autre a un gage, qui consiste généralement à payer une autre tournée. Un nain préférera inventer un mot qui n’existe pas plutôt que de s’avouer vaincu. Si ce nouveau mot est accepté, il évite le gage et un nouveau mot désignant l’or est inventé !

Dans une conversation, les nains choisissent leurs mots avec soin. Un nain ne se risquera pas à donner son avis sur une chose à laquelle il n’a pas longuement réfléchi, mais une fois que son opinion est faite, elle est aussi inébranlable qu’une montagne. Les nains changent rarement d’avis, sauf dans des cas d’extrême nécessité. Et même dans cette situation, beaucoup d’individus bornés préfèrent mourir que de reconnaître l’erreur qui leur coûte la vie !

Les nains prennent les promesses et les engagements très au sérieux, et ceci s’étend même aux affaires avec les autres races. De tous les mots du langage nain, le mot Umbaraki est le plus dépréciatif : il signifie “briseur de serment”.
Étant donné le sérieux avec lequel les nains traitent la parole, leur sens de l’humour est assez déconcertant. Une de leurs blagues courantes est de conspirer à deux pour faire croire à un autre nain qu’ils savent quelque chose de peu reluisant sur lui, sa santé ou son passé, chose qu’en réalité ils ignorent. Ceci peut durer des heures, des jours, ou même des années, et de l’avis général, c’est très amusant. Plus habituellement, un nain peut faire une affirmation provocante, attendre qu’un autre en soit offensé et vienne se battre. Curieusement, ces disputes se terminent toujours dans la bonne humeur, les nains se donnant de grandes claques dans le dos et se félicitant avec satisfaction d’avoir bien défendu leur honneur.