Com-Com du pays de Sierentz
 

Rechercher

 

 

Magstatt-le-Bas

 

 

2007-04-15 printemps 2007-06-07 été 2007-02-25 rue K
   

La commune se situe

au croisement des axes Mulhouse-Leymen et Sierentz-Altkirch. Elle se cache au fond d’une petite cuvette et le voyageur arrivant par l’une de ses quatre entrées ne percevra longtemps que le sommet de son clocher . Son ban s’étale sur une superficie de 362 ha composée de terres agricoles, de vergers, de pâturages et d’une petite forêt. Le village occupe 42 ha. Point culminant : 393 m env. à l'extrême sud du ban (lieu-dit "Oben am Holz"). Point le plus bas: 287 m au nord, au confluent du Dorfbach et du Gutzwiller.

C'est un petit village rural situé quelque peu à l'écart des grands axes. La vie y est rythmée par les saisons et le travail des champs et vergers qui ceinturent le village. Le village n'est cependant pas fermé au progrès: la municipalité qui entretenait un instituteur depuis des décennies, décide de construire une école en 1839 et d'acquérir une pompe à incendie en 1865.

 

Origine du village

  • L'habitat actuel est groupé au fond d'une cuvette, presque invisible. Le première citation connue de Magstatt date de 788. Il y a cependant de fortes chances pour qu'il s'agisse d'une collectivité homonyme du nord de l'Alsace. Il faudra attendre le XIème siècle pour qu'on en reparle. Magstatt serait né entre l'an 500 et l'an 1000, se serait scindé entre ces deux dates, pour donner naissance au Magstatt du "bas" et à celui du "haut".
  • Une autre hypothèse consiste à faire de Magstatt une colonie d'un autre Magstadt, près de Stuttgart en Allemagne. On peut en effet imaginer une partie de la population émigrant à la suite d'un conflit. Très curieusement, on relève autour du Magstadt allemand des Steinbronn, Stetten, Jettingen...

 

Histoire

  • Au Moyen-Age, le village a fait partie du Comté de Ferrette avant de passer sous la coupe des Habsbourg au XIVème siècle. Il fera partie du Haut-Bailliage de Landser jusqu'à la Révolution.
  • A la fin du 16ème siècle, la communauté compte une centaine d'habitants. La guerre de Trente ans amène souffrances et destructions; les habitants fuient et le village reste longtemps abandonné.
  • La Révolution n'a pas suscité de troubles à Magstatt.
  • La guerre de 1870 se déroule loin du village. C'est la paix qui le touche: l'Alsace devient allemande et ne tarde pas à être entièrement germanisée. L'agriculture profitera de cette situation.
  • La première guerre mondiale (1914-1918) n'épargnera pas les habitants qui eurent leur compte de misères, maladies et deuils.
  • Les plaies de la dernière guerre n'étaient pas encore pansées qu'un nouveau conflit (deuxième guerre mondiale 1939-1945) devenait immiment. A Magstatt et dans les environs, la construction d'une série d'ouvrages défensifs commença dès 1930. Le village fut évacué le 12 septembre 1939 et ses habitants dispersés entre Altkirch et Belfort, principalement mais également Mulhouse et Brunstatt. Une "commission de sauvegarde" présidée par le maire de l'époque, Georges Sutter, resta au village. La débacle de juin 1940 mit fin à l'exil. Dans l'Alsace annexée, les villageois durent subir les contraintes de l'occupant jusqu'à ce fameux 22 novembre 1944 où les premiers éléments de l'armée de libération pénétrèrent dans le village. Un convoi de prisonniers allemands conduit par des soldats de l'armée française traverse le village. Marie-Anne Monfort née Durrenwaechter pose un seau d'eau au bord de la route: elle en perd la vie.
  • Les constructions furent relativement épargnées. Profitant de l'aide des Alliés, l'agriculture se mécanisera rapidement. L'après-deuxième guerre mondiale sera également l'époque des grands chantiers municipaux: l'adduction d'eau dès 1945, suivie de la réalisation d'un bassin, réserve d'eau en 1949, création du Centre de secours en 1954, assinissement et trottoirs en 1956/1957, nouvelle école en 1959, éclairage public en 1966, remembrement rural en 1969, nouveau réservoir d'eau en 1972, lotissement en 1974, extension de l'école en 1980, informatisation de la mairie en 1984, acquisition d'un fourgon-pompe en 1987, réalisation d'un regroupement pédagogique en 1991 en collaboration avec Magstatt-le-Haut, extension du local des pompiers en 1992...

 

2004: la commune se dote d'un plan local d'urbanisme (PLU)

 

2006: une place de village est réalisée au pied de l'église

 

place1place3 2007-04-22 place

 

2007: travaux de mise en place de l'assainissement collectif

 

2007 / 2008: travaux de la future salle communale et nouvelle mairie

 

atelier en verriere menuiserieatelier
Menuiserie Spittleravantdémollition

 

atelier après démolition_mini atelier après démolition 2
juillet 2007, après démollitiondes bâtiments de production

 

2008-02-menuiserie2008-02-sem07menuiserie
février 2008, future mairiesalle communale et mairie

 

 

Mairie de Magstatt-le-Bas

2 rue des Menuisiers

68510 Magstatt-le-Bas

téléphone/fax: 03.89.81.51.43

courriel: mairie-magstatt-le-bas@wanadoo.fr

heures d'ouverture au public:

lundi de 18 à 20 heures, jeudi de 17 à 19 heures

blason
161162
Le maire: Lucien Brunner

La secrétaire de mairie: Rachel Eberlin

Conseil Municipal chaque premier lundi du mois à 20 heures

Le Petit Magstattois : bulletin municipal trimestriel. Parution fin mars, fin juin, fin septembre, fin décembre.

413 habitants lors du recensement en 1999 - 496 habitants en 2007

 

Centre de secours de Magstatt-le-Bas

13, rue Charles Zumstein

Chef de corps: Mathieu WILHELM - tél. 03 89 83 92 81

 

dépôt sapeur pompier camion pompiers chef de corps
   

Ecoles Charles Zumstein

8, rue d'Uffheim - 03.89.81.54.44

Directeur: Serge Fuchs

 

école maternelle école primaire
Ecole maternelleEcole primaire

 

Les effectifs des élèves du RPI pour la rentrée 2007/2008 sont de 79 élèves dont 40 dans les classes à Magstatt-le-Bas et 39 dans les classes à Magstatt-le-Haut.

19 élèves en maternelle (petite section = 9 - moyenne section = 10)

21 élèves en primaire (CE2 = 9 - CM1 = 7 - CM2 = 5)

 

Eglise paroissiale St Michel

église st michel église 2ancien presbytere catholique
  

Presbytère catholique rénové en 1999

Suite à des fouilles menées en 1983, six phases de constructions ont été reconnues entre le 12ème siècle et 1882. Composée à l'origine d'une petite nef, le bâtiment sera flanqué d'un clocher-choeur. Lorsqu'on lui ajoute une nouvelle nef, plus spacieuse, l'ancienne deviendra le choeur. Les travaux d'extension de ce dernier lui confèrent ses dimensions actuelles, excessives pour un village qui ne comptait en 1568 qu'une centaine d'âmes, mais qui recevait de nombreux pélerins venus implorer les Quatorze Saints Auxiliateurs.

L'église abrite un ensemble harmonieux d'autels et une chaire néogothiques, réalisés par l'atelier Klem à Colmar vers 1884. Le choeur est orné de nombreuses statues des 16ème et 17ème siècles. Une Piéta datée de 1626 demande à être mise en valeur. Un custode gothique montre la face douloureuse du Christ. Au-dessus du choeur, on voit une Sainte Cène de Carola Sorg datée de 1890.

Lors des travaux de 1880-1890, le clocher a été rehaussé et le toit en bâtière remplacé par une pointe. Il fut doté d'une cloche dès 1431. L'horloge est un joyau de la mécanique de précision. La présence de meurtrières atteste du rôle défensif de la tour.

Entre mai et septembre 2003, l'église était en chantier pour mise en conformité des installations électriques. L'occasion de la doter également d'un éclairage et d'une sonorisation de qualité.

Des travaux supplémentaires ont été réalisés par la mise en place de l'autel baroque dédié aux quatorzes saints auxiliateurs dans la nef côté latéral droit. En septembre 2005, les deux anges du 16 ème siècle ont retrouvé leur place d'origine, après restauration.

 

autel latéral autel mobil horloge
Autel latéral gaucheAutel mobileHorloge

 

Quelques maisons

 

maison natal charles zumstein
Maison natale de Charles Zumstein édifiée en 1883

 

maison kelbertmaison collaymaison moebel
   

 

352maison brunner rue koetzinguemaison durrenwaechter