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Les Krou viennent-ils du Libéria ?
En ce 21ème siècle, il est temps de démentir. C'est par débordement de l’information et de diversion qu'il est mis dans la tête des Ivoiriens que les Krou et les Bété viennent du Libéria sans preuve. C'est une assertion mensongère de la part des dirigeants de la première république expressément fomentée contre eux. Donc une invention politique qui n'a pas rien à voir avec la réalité. Au temps des émancipations de 1946 à 1960, les partis politiques s'affrontaient sur le terrain, et il fallait trouver des arguments dégradants et humiliants contre l'autre pour l’affaiblir politiquement. D'où les krou et les bété viennent du Libéria, sans aucune preuve, sous le pouvoir du parti unique, monarchique, oligarchique et fasciste où personne d'autre n'avait droit à la parole. Et ce, pendant 62 ans.
Aujourd'hui, grâce aux documents historiques de Paris et Bordeaux, le drépalogue porte un démenti formel, que les krou et les bété ne viennent pas du Libéria, ils viennent d'Ethiopie, berceau de l'humanité. L'histoire enseigne que c'est de cette Afrique orientale (Ethiopie) que les peuples noirs sont partis, fuyant les forces naturelles, allant à la recherche des bonnes terres pour s'y installer définitivement. Ainsi, comme dit plus haut, un groupe d'hommes, au même titre que les autres peuples en déplacement, quitte l'Ethiopie dans les mêmes conditions, allant également à la recherche des bonnes terres pour s'y installer définitivement. C'est le peuple Sian descendants de Sem, fils de Noé, fondateur de l'Etat d'Ethiopie qui veut dire Peau Noire en langue sémitique. La langue des enfants de Sem parlée auparavant en Ethiopie.
A propos du départ des peuples noirs d'Ethiopie, voici ce que disent les documents historiques qui ont complété mes recherches drépalogiques et nédjétiques. Des hommes pieux, tels que l'Abbé Takla Aymamot et le Portugais Francisco Alvarès, protégèrent souvent miraculeusement les paysans des animaux sauvages qui dévoraient leurs cultures; et cela était aussi l’œuvre des criquets. Les gens quittaient donc cet endroit: les hommes, les femmes, les enfants, certains à pieds, d'autres dans les bras de leurs parents, tous avec leurs petits ballots sur la tête, partaient vers d'autres lieux où ils pourraient trouver des vivres et mener une vie stable sans compromission. Cet extrait est de M. John Ilif agrégé d'histoire africaine. L'Ethiopie est située dans ce qu'on appelle la corne de l'Afrique; au cœur de cette Afrique orientale qui fut le berceau de l'humanité. Cet extrait est de M. Alain Cheneviere, paléontologue au muséum d'histoire de Milan.
Après leurs parcours pendant des siècles depuis l'Ethiopie, les Sian terminent, enfin, leur course dans les grandes forêts naturelles, sur les rives de la mer, où ils bâtissent leurs résidences: Béréby et Tabou comme premiers locataires de la Côte d'Ivoire dans le sud-ouest actuel du pays en 1069 (11ème siècle). A cette époque, le Libéria n'existait pas encore. Après leur installation définitive sur les lieux, ils choisissent comme cultures vivrières, la pêche qui les divise parce que d'autres craignant les eaux, préféraient la chasse à la pêche. Ils forment alors deux groupes: Sian pêcheurs en terme bété Gwêpagnoan et Sian chasseurs en terme bété Kwlaplagnoan. Voilà les peuples qui ont fondé la Côte d'Ivoire actuelle depuis 1069, 11ème siècle après J.C. En ce moment là, le Libéria n'existait pas encore.
En 1469 (15ème siècle), les Portugais, à la conquête des mers, découvrent ces hommes de couleur sur les rives de la mer, au sud-ouest du pays primitif. Ils sont au nombre de trois (3) : Soeiro Dacosta, San Pedro et San Francisco. Ils donnent à ces peuples primaires l'appellation : Eburnea (Ivoire), dent d'éléphant en terme bété Loglèdou. Et font la première histoire de la Côte d'Ivoire CE1/CE2 couverture drapeau national. Vous y trouverez aussi le nom: Sian. En ce moment là, le Liberia n'existait pas encore.
Au 17ème siècle, M. Drous (drewes), un anglais, découvre aussi les mêmes hommes de couleur (Sian-Eburnea) sur les rives de la mer, pratiquant la culture de la pêche; il leur colle l'appellation Kroumen qui se prononce en anglais : kraomen (pêcheurs). En ce moment là, le Liberia n'existait pas encore. Il fonce dans la forêt où il découvre une partie des Sian Eburnea et leur donne l'appellation Betermen (meilleurs hommes). En ce moment là, le Liberia n'existait pas encore. Les anciens peuples que les portugais et les anglais ont trouvé, en place sont les krou et les bété, dispersés dans la grande forêt, créant plusieurs groupes qui composent l'ouest, le centre-ouest et le sud-ouest jusqu'à Jacqueville, Dabou, Pépéhiri, Sikensi, Gogodro, Iréwata, et j'en passe.
Du 11ème siècle jusqu'au 18ème siècle, le Libéria n'existait pas encore. 1807 (19ème siècle), suite à la révolte des esclaves, M.Victor Schoelcher (député américain) promulgue la loi de l'abolition de l'esclavage. En ce moment-là, le Libéria n'existait pas encore. Le 31 janvier 1808, la loi de l'abolition de l'esclavage entre en vigueur. Après la mort de Victor Schoelcher, l'abolitionniste, M. Abraham Lincoln, président américain, prend le dossier de l'abolition de l'esclavage en main pour ne pas laisser périr cette grande œuvre sociale. Puis 33 ans après, il prend les esclaves noirs toutes ethnies confondues et, après avoir déposé une partie en Sierra Leone (Vallée de lions) en portugais, il crée le Libéria en 1841, lui octroyant son indépendance en 1847 (19ème siècle); c'est le premier pays indépendant en Afrique; personne ne peut lui contester ce privilège.
Donc, celui qui est en place depuis le 11ème siècle, découvert par les portugais au 15ème siècle et les anglais au 17ème siècle, ne doit pas venir de celui de 19ème siècle. Ce serait comme l'enfant née avant son père. Ce qui est impossible. D'où l'expression: les krou et les bété viennent du Liberia est politique depuis les temps des émancipations entre 1946 et 1960.
Les krou et les bété ne viennent pas du Liberia, ils viennent de l'Afrique Orientale (Ethiopie), berceau de l'humanité. Les krou et les bété sont les vieux peuples fondateurs de la Côte d'Ivoire depuis le 11ème siècle après J.C. L'histoire est un vécu fondamental. C'est pourquoi elle ne triche pas. Et que le présent se vit à la lumière du passé. Déformer l'histoire d'un peuple, c'est le détruire. Il faut donc refaire l'histoire des peuples de Côte d'Ivoire. J'invite donc tout ivoirien attentif à me joindre au 21 563670.
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Seri-Lochi Raoul Le Drepalogue Tél : 21-56-36-70
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