Le conducteur qui accompagnait l’aumônier Dalcourt était sans doute Antonio Gauthier tué le 28 février 1945, le même jour que l’aumônier.
Le 28 février, «on apprit à 13 h la triste nouvelle de la mort du père Dalcourt. Alors qu’il recueillait les hommes tombés sur le champ d’honneur, le véhicule à bord duquel il se trouvait heurta une mine posée par l’ennemi. L’aumônier et son conducteur périrent instantanément.»
Aucune information, aucune photo sur le mémorial virtuel de guerre du Canada pour lui rendre hommage comme je l’ai fait pour l’aumônier Josaphat Dalcourt.
Les 17 soldats du régiment de La Chaudière tués le 26 février 1945. La guerre était loin d’être terminée…
Nom de famille | Initiale(s) | Prénom(s) | Date du décès |
---|---|---|---|
Billette | B | Bruno | le 26 février 1945 |
Boucher | M | Maurice | le 26 février 1945 |
Caissie | C | Cyrille | le 26 février 1945 |
Caron | A | Albert | le 26 février 1945 |
Cormier | D | Delphin | le 26 février 1945 |
Cote | E G | Edward George | le 26 février 1945 |
Cote | P | Phillippe | le 26 février 1945 |
Duguay | J | Joseph | le 26 février 1945 |
Gauthier | A | Antonio | le 28 février 1945 |
Laberge | J E L | Joseph Emile Lucien | le 26 février 1945 |
Lapointe | M | Maurice | le 26 février 1945 |
Le Blanc | N | Normand | le 26 février 1945 |
Leclerc | A | Albert | le 26 février 1945 |
Levesque | A | Adrien | le 26 février 1945 |
Ouellette | J R T | Joseph Renaud Thomas | le 26 février 1945 |
Painchaud | G | Gaston | le 26 février 1945 |
Provencher | J H A | Joseph Henri Aime | le 26 février 1945 |
Le seul soldat dont on a une photo est Joseph Henri Aimé Provencher. Il était le fils Jean Baptiste et Aléda Provencher, de St-Théodore D’Acton.
J’avais déjà écrit sur lui d’ailleurs en octobre 2009.
Quant à moi je vais arrêter d’écrire Souvenirs de guerre jusqu’au 29 avril 2014. Vous comprendrez pourquoi j’ai arrêté le temps sur mon blogue.
Grâce aux recherches, leurs courageuses mémoires seront toujours présentes à l’aube d`un monde nouveau.
I hope you have a good reason, it will seem strange to not see it anymore.
Sometimes you need to pause and reflect upon what you have been writing since 2009 about the sinking of a ship you knew nothing about in the first place.
I could write everyday on a story that I stumble upon like the wartime log of Jim L’Esperance on the English version of this blog. I am posting all the drawings of the wartime log and find a lot about each drawing. So this is why I am taking a break on this blog.
Okay, I agree with that, 5 years and a ton of data!
I have updated my last comment…
I could write everyday on a story that I stumble upon like the wartime log of Jim L’Esperance on the English version of this blog. I am posting all the drawings of the wartime log and find a lot about each drawing. So this is why I am taking a break on this blog.
An even better answer!
C’est lors de l’explosion du Bren Carrier, dans lequel prenait place l’aumônier Dalcourt, que le soldat Léo Major se brisa le dos:
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9o_Major#Dos_bris.C3.A9
Merci pour l’information!
Le 28 février 1945, Léo Major aide l’aumônier du régiment, le Padré Delcourt, à récupérer les corps de soldats d’un char Tigre pour les mettre dans un véhicule de transport : un Bren Carrier. Après avoir fini de charger les corps, l’aumônier s’assoit près du conducteur, Major prend place à l’arrière. Le véhicule roule sur une mine antichar et l’aumônier Delcourt et le conducteur sont tués sur le coup10, alors que Léo Major est projeté en l’air, avant d’atterrir durement sur le bas du dos, qu’il se brise. Sans connaissance, il est placé derrière un camion par des médecins pour le transporter vers un hôpital de campagne situé à 50 km. Le camion s’arrête toutes les 15 minutes pour qu’on puisse lui injecter de la morphine et qu’il supporte la douleur. De nouveau on lui dit que la guerre est finie pour lui et qu’il sera rapatrié vers l’Angleterre en raison de ses fractures au dos en 3 endroits, en plus d’entorses aux deux chevilles et quatre côtes cassées. Une semaine s’écoule et Major a l’occasion de fuir. Il réussit à obtenir d’une jeep passante qu’on le conduise à Nimègue, une ville où il avait précédemment rencontré une famille hollandaise, les Slepenbeck. Il séjourne chez la famille près d’un mois avant de rejoindre son unité fin mars 1945.