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PSG-Galatasaray : Un Parc des Princes en mode diesel

Avec les métros fermés et les embouteillages, le Parc a tardé à se remplir pour une rencontre en Ligue des champions. Beaucoup de supporters ont eu peur dans un premier temps de se retrouver dans un stade vide. 

Côté tribune, la première période a été compliquée. Difficile pour les capos de lancer un virage endormi et de faire suivre les chants. Il faudra attendre les buts de Icardi 32’ et Sarabia 35’ pour que les supporters redonnent de la voix,  « alors vous êtes rassurés, c’est bon ? » lance le capo et c’est reparti en trombe jusqu’à la mi-temps. En seconde période, même schéma qu’en première. Avec le but de Mbappé, cela reprend. Mais c’est bien l’entrée du matador Edinson Cavani qui va lancer entièrement le Parc. Lors du penalty, Auteuil scande son nom, il l’obtient, le transforme, le Parc exulte et chante pour son numéro 9:

Un de ses proches, Marcos Vitette nous a confirmés qu’Edinson a été très content de sa soirée, touché de la joie qu’ont manifesté les supporters à son égard.

Concernant le reste du stade, ça été très triste pour une rencontre européenne, les quarts de virages totalement aphones et assis (pour les grands matchs, certains collés à Auteuil suivent au moins les chants). Côté tribunes latérales, aucun changement, des applaudissements de temps en temps. Une mention particulière pour Boulogne qui a su réanimer partiellement la tribune, avec des chants et une belle gestuelle, vu d’Auteuil c’était beau à voir.

 

Le CUP n’oublie pas les mauvais souvenirs que lui ont laissé les autorités turques à Galatasaray avec cette banderole « 01/10: Midnight express. 11/12: Elimination express »

Une référence au film Midnight Express où un homme s’évade d’une prison turque.

Des incidents prévisibles ont eu lieu

Encore une fois saluons la logique des autorités qui laissent des centaines de turcs stationner sur le rond-point de la porte de Saint-Cloud. Le club, l’UEFA, les autorités savaient qu’il allait se passer quelque chose. Résultat des échanges de pavés, de barrières, en plein milieu de la circulation.

 

Plus tard, un supporter du PSG a été passé à tabac puis dénudé. Selon le Parisien, il aurait brûlé un drapeau turc devant des supporters stambouliotes. Côté tribune, Boulogne a su accueillir les supporters turcs dans leur parcage:

 

Des Turcs qui ne se sont manifestés que par des fumigènes, vocalement c’est une déception, avec quelques chants qui ressortent. le Parc a connu de loin des parcages plus bruyants. Bilan de ces incidents : un traumatisme crânien pour un supporter parisien et un blessé léger coté turc. Nous sommes loin des affrontements de 2001.

 

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