Les gouvernements du Canada et de l’Ontario signent une entente de principe sur le financement de l’UOF
Les gouvernements du Canada et de l’Ontario s’engagent à travailler ensemble à l’établissement de l’Université de l’Ontario français, dans le cadre d’une entente de principe. L’honorable Mélanie Joly, ministre du Tourisme, des Langues officielles et de la Francophonie, a signé cette entente au nom du gouvernement du Canada. L’honorable Caroline Mulroney, ministre des Transports et ministre des Affaires francophones, et l’honorable Ross Romano, ministre de la Formation et des Collèges et Universités, l’ont signée au nom du gouvernement de l’Ontario.
Contribution du gouvernement du Canada pour le développement du Carrefour francophone du savoir et de l’innovation
Le Gouvernement du Canada octroie 1,9 millions de dollars à l’UOF par le ministère du Patrimoine canadien. Cet octroi permet à l’université de continuer et d’intensifier son travail en vue de jeter les bases pour l’établissement du Carrefour francophone du savoir et de l’innovation, un regroupement d’une quinzaine d’organismes francophones du Centre Sud-Ouest de l’Ontario, qui s’inscrira au cœur de la mission académique de l’université.
Nomination du Conseil de gouvernance de l’UOF
Le Conseil de gouvernance de l’Université de l’Ontario français est nommé pour entreprendre formellement la mise en œuvre de l’université afin d’accueillir ses premières cohortes.
Le projet de loi 177, qui comprend le projet de l’université, est officiellement adopté à Queen’s Park.
Le projet de loi prévoit que l’Université de l’Ontario français propose une gamme de grades universitaires et de programmes d’études en français pour promouvoir le bien-être linguistique, culturel, économique et social de ses étudiants et de la communauté francophone de l’Ontario.
La loi établit aussi le Conseil des gouverneurs de la future université, composé de neuf personnes au sein de l’institution et de 13 représentants externes.
Le Conseil de planification pour une université de langue française dévoile ses recommandations au gouvernement quant à la création d’une université de langue française gouvernée par et pour les francophones dans le Centre-Sud-Ouest de l’Ontario.
Les membres du Conseil de planification sont nommés
Le gouvernement de l’Ontario dévoile les noms des six membres du Conseil de planification chargé de se pencher sur la création d’une université de langue française dans le Centre et le Sud-Ouest de l’Ontario et de formuler des recommandations.
Glenn O’Farrell, président et chef de la direction, Groupe Média TFO
Normand Labrie, professeur, Institut d’études pédagogiques de l’Ontario, Université de Toronto
Frédéric Dimanche, directeur, École de gestion de l’industrie de l’hôtellerie et du tourisme Ted Rogers, Université Ryerson
Fété Ngira-Batware Kimpiobi, directrice générale de Solidarité des femmes et familles immigrantes francophones du Niagara (SOFIFRAN)
Léonie Tchatat, fondatrice et présidente de La Passerelle-Intégration et Développement Économique (IDÉ)
Yollande Dweme Mbukuny Pitta, étudiante au doctorat à l’Institut d’études pédagogiques de l’Ontario (Université de Toronto)
Dyane Adam est nommée à la tête du Conseil de planification
La ministre déléguée aux Affaires francophones, Marie-France Lalonde, annonce la nomination de Dyane Adam, ex-commissaire aux langues officielles du Canada, à la présidence du conseil chargé de se pencher sur l’éventuelle création d’une université de langue française en Ontario.
Biographie de Dyane Adam
Première lecture du projet de loi privé sur une université de langue française à l’Assemblée législative de l’Ontario, après avoir été soumis à nouveau suite à la prorogation de cette dernière.
Rapport intitulé Le temps d’agir!, du Comité consultatif de l’éducation postsecondaire en français dans le Centre et le Sud-Ouest de l’Ontario (CSO)
Le Comité consultatif de l’éducation postsecondaire en français dans le Centre et le Sud-Ouest de l’Ontario (CSO) est créé par le ministre Moridi de la Formation professionnelle et des Collèges et Universités en 2014 et présidé par Diane Dubois. Leur rapport intitulé Le temps d’agir! (2016) en français et en anglais fournit davantage de précisions sur les besoins en matière d’offre de programmes postsecondaires en langue française dans la région et met en cohérence les secteurs collégial et universitaire. Il souligne que le CSO est la région la moins bien desservie en Ontario français, à tous les égards, mais que celle-ci connaît la plus forte croissance démographique actuelle et à venir. Le comité conclut que la région a besoin de rattraper son retard sur les plans institutionnel et communautaire, et ce, particulièrement au niveau de ses infrastructures postsecondaires. De plus, le Comité recommande de créer une université de langue française dans le Centre-Sud-Ouest de l’Ontario dotée d’un campus principal dans la région du grand Toronto.
Première lecture d’un projet de loi privé à l’Assemblée législative de l’Ontario
Un projet de loi privé sur une université de langue française est débattu en première lecture à l’Assemblée législative de l’Ontario en mai 2015, puis en deuxième lecture en novembre 2015, et est ensuite appuyé par tous les partis politiques (Projet de loi 104, Loi de 2015 sur l’Université de l’Ontario français).
Les États généraux sur le postsecondaire en Ontario français
En 2014, le Regroupement étudiant franco-ontarien (RÉFO), l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), et la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO) organisent un Sommet provincial sur les États généraux sur le postsecondaire en Ontario français, du 3 au 5 octobre à Toronto. Le rapport de synthèse de ce Sommet est rendu public le 10 février 2015. Ce rapport recommande, entre autres, la création d’une université pour l’Ontario français, située prioritairement dans le Centre-Sud-Ouest de la province, avec une gouvernance universitaire par et pour les francophones.