Les Sims : Histoires de naufragés
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Les Sims : Histoires de naufragés Genre : Simulation de vie | Licence : Sim Les Sims | Éditeur : Electronic Arts | Disponible : 31 janvier 2008

Test : Les Sims naufragés font couler le PC

Testé pour PC

Par ALS ( @Alexleserveur) ,

Après s'être essayés sur les consoles de salon et les consoles portables l'année dernière, les Sims aventureux s'installent sur PC. Dans Histoires de naufragés, le joueur va devoir diriger son petit avatar virtuel dans les décors peu hospitaliers d'une île déserte, bien loin du train-train quotidien auquel la série nous avait plutôt habitués jusque-là. Développé par Maxis, le jeu se présente comme un stand-alone parfaitement adapté pour les ordinateurs portables, et propose, contrairement à la série mère, un mode histoire scénarisé. Reste à savoir si oui ou non, le jeu court lui aussi au naufrage.

Condition de test :
Testé à partir d'une version commerciale.

A l'eau, à l'eau, monsieur l'ordinateur

Comme les épisodes précédents de la collection "Histoires de" des Sims, Histoires de naufragés comprend un mode histoire, où l'on suit cette fois-ci les aventures d'un naufragé sur une île déserte, ainsi qu'un mode libre qui se rapproche globalement des Sims 2. Dans le mode scénario, qui est au coeur de ce spin-off, le joueur sélectionne l'un des deux personnages disponibles ou crée le sien et embarque pour une croisière de célibataires sur le Titanesque. On comprend rapidement où le jeu veut en venir. En effet, point de cocotiers et de sable fin : notre sémillant célibataire échoue sur une île a priori déserte. Commence alors une véritable aventure, émaillée de quelques cut-scenes et découpée en chapitres constitués de plusieurs objectifs principaux qu'il faudra résoudre dans l'ordre imposé. Oui, on pourrait reprocher à ce mode son dirigisme autoritaire, loin de la liberté à laquelle les Sims nous avaient habitués, qui rapproche le jeu d'une sorte de point & click simplifié. Un mélange qui a de quoi rendre sceptique, surtout que les objectifs ne sont pas franchement difficiles ni originaux, et que le jeu n'hésite pas à mâcher le travail. Bien sûr, les plus têtus pourront n'en faire qu'à leur tête, mais cela ralentira forcément la progression et l'exploration de l'île, qui reste somme toute assez limitée, voire contemplative. Pour éviter de multiplier les temps de chargements entre chaque parcelle (sans pour autant résoudre le problème à la base), les développeurs ont tout de même ajouté la possibilité de passer de l'une à l'autre via une petite carte de l'île, comme dans Les Sims 2 : Naufragés. Malgré la présence d'un didacticiel dans un mode à part, les tout premiers chapitres permettent de se familiariser avec les règles de base de la survie : le ramassage, la cueillette, la pêche, allumer un feu ou encore construire une cabane. Au fur et à mesure, le jeu s'oriente davantage vers l'exploration et la communication avec les autochtones, jusqu'à tomber dans la caricature de film d'aventure.

En effet, le scénario en lui-même ne parvient pas à éviter les quelques clichés sur l'île déserte, de l'amitié avec les singes jusqu'à l'éruption volcanique en passant par la rencontre de l'âme soeur. Rien de bien surprenant, même si le jeu se permet deux ou trois retournements de situation. Heureusement, on reconnaît rapidement la petite touche Maxis dans la cocasserie des quelques dialogues. C'est d'ailleurs l'ambiance qui change le plus entre cette version PC et les opus sortis sur consoles, où il était un peu plus question de survie. Dans Histoires de naufragés, non seulement les besoins et la jauge d'aspiration baissent moins vite au point d'en être presque anecdotiques, mais l'île regorge de nourriture et de ressources. D'ailleurs, plus question de jouer les artisans en assemblant des lianes et du bois pour faire des chaises. Désormais, tous les matériaux, quels qu'ils soient, sont convertis en points que l'on peut échanger contre du mobilier dans le mode troc. Si la fabrication dans les épisodes console était parfois laborieuse, à l'inverse, cette simplification rend la progression bien trop facile, d'autant plus que les PNJ passent leur temps à nous offrir des objets, et que lorsque l'on emménage dans une nouvelle maison, celle-ci est déjà complètement meublée. Ainsi, même si l'on dénombre plus d'une vingtaine de chapitres, même les joueurs qui ne se sont jamais essayés à un seul épisode des Sims devraient réussir à boucler le jeu sans difficulté.

Colle en tas

Contrairement à Histoires de vie et Histoires d'animaux, Histoires de naufragés ne comporte qu'un seul et unique scénario, ce qui entame forcément la durée de vie quand on sait que de surcroît, il est facile d'en venir à bout. Une fois le mode histoire terminé, il n'y a plus rien à faire à part jouer comme en mode libre, qui reprend le principe des Sims, c'est-à-dire s'occuper d'une famille et de son quotidien le plus prosaïque, tout en gardant les petites modifications, à savoir les points de ressources à la place de l'argent et le mobilier exotique, parodiant le mobilier habituel des Sims 2. Cependant, certains objets ne seront disponibles à l'achat qu'en ayant terminé le mode scénario. Les carrières elles aussi ont été modifiées, pour être adaptées au mode de vie local : on ne pourra être que chasseur, cultivateur ou artisan, et rien d'autre. Les Sims les plus paresseux ont également la possibilité d'adopter des animaux, comme des orang-outans, pour effectuer le dur labeur à leur place. L'univers créé apparaît comme cohérent et dépaysant pour ceux qui connaissent la série jusque dans les moindres recoins. Les idées ne manquent donc pas, mais pourquoi en avoir fait un stand-alone qui ne peut pas s'intégrer à la série mère ? De ce fait, le jeu est tout de même limité, et malgré son mode scénario, il ne contient pas plus de richesse que l'un des nombreux add-on des Sims 2.

Même si le cadre est dépaysant et si les petites îles créées par Maxis sont convaincantes, on ne peut que remarquer à quel point le jeu est proche d'Histoires de vie, d'Histoires d'animaux, ou tout simplement des Sims 2, que ce soit dans les bons ou dans les mauvais côtés. On retrouve donc ainsi l'interface toujours aussi efficace des opus PC, bien plus simple et bien plus pratique que celle des Sims 2 : Naufragés sur consoles, et la maniabilité presque instinctive du soft : un clic, une action. Sans être exceptionnels et même si l'on retrouve de nombreux objets empruntés à l'extension Bon Voyage, les graphismes de cet Histoires de naufragés sont globalement un peu mieux que ceux des Sims 2 qui commencent à dater. On notera par exemple l'eau et ses reflets, qui n'ont vraiment strictement rien à voir et qui ressemblent enfin à quelque chose. Les décors en dehors de la parcelle que l'on visite ont également été améliorés. Enfin, conformément à la volonté des développeurs de pouvoir faire tourner les jeux de la collection "Histoires de" sur des ordinateurs portables, Histoires de naufragés semble moins gourmand que Les Sims 2 et paraît beaucoup plus fluide, même si quelques petites saccades sont encore décelables lorsque la vitesse est au maximum. Mais puisqu'il s'agit des Sims, on ne peut faire l'impasse sur le comportement exaspérant de certains personnages dirigés par l'I.A. ou sur les problèmes de pathfinding, inhérents à la série. On note également l'apparition de problèmes de caméra, sûrement dûs au fait que les terrains sont beaucoup plus dénivelés. En somme, on se retrouve face à un spin-off relativement original, mais qui ne se démarque toujours pas assez de la série originale pour pouvoir prétendre intéresser un autre public que celui des fans purs et durs.

Configuration de test : Intel Core 2 Quad Q6600, 4 Go de RAM, GeForce 8800 GTX

Les Plus

  • Le Sim-humour
  • La Sim-interface
  • Un cadre dépaysant pour la série
  • Plus fluide

Les Moins

  • Plus qu'un seul scénario court, facile et dirigiste
  • Mode libre un peu limité
  • La Sim-intelligence
  • Quelques problèmes de caméra
  • Pourquoi ne pas en avoir fait un add-on ?

Verdict PC

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