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Jean-Marie Bigard |
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Pour en savoir plus Sa Biographie - Le personnage - l'argent et lui - En amour - Son film: l'âme soeur - Son actualité
Après avoir fait ses débuts en écrivant une pièce qu'il monte au Point Virgule, Pièces Détachées, il fait ses classes dans l'émission quotidienne La Classe, avec Fabrice. Il écrira à l'époque près de deux cents sketchs. Il puisera ainsi le meilleur de ces différents sketchs pour monter en 1988 son premier spectacle: "Vous avez dit Bigard", au Point Virgule pendant 300 représentations.
Puis en 1990 il repart pour un tour avec: "Oh Ben Oui" au Splendid qui tient quatre mois pour enfin tourner à travers toute la France avec 150 dates. Ensuite les prochains spectacles se suivront tour à tour: "Big Ard", "Bigard Intégral" et "100% tout neuf " et en 1997 il se verra offrir l'Olympia. La
même année, Alexandre Jardin lui propose un petit rôle dans "Oui"
et Claude Zidi le fait tourner dans "Arlette". En avril 1999 il se lance dans son premier long métrage en tant que réalisateur: "l'âme soeur".
Jean- Marie Bigard, bête de scène, réalisateur ("L'Ame soeur"), heureux en amour avec sa maquilleuse attitrée, fou du volant et amateur de voitures de course dont il a effectué quelques courses étant plus jeune, si bien qu'il pensait un jour qu'il deviendrait pilote automobile
Il a pris le titre d'humoristes vulgaire, mais c'est avec ce vulgaire qu'il parvient à dénoncer, à nous faire réfléchir sur certains sujets ou tout simplement à nous faire rire.
Il nous avoue que pour surmonter le trac de la scène il possède un énorme ego.... et que selon lui la plupart des artistes doivent en disposer d'un pour surmonter une salle seul...
"Quelle que soit la barque, je dois être aux commandes. C'est pour cela que le style du one-man-show me convient. Car là, je décide tout par moi-même".
Il nous dit ne pas trop se préoccuper de l'argent (pourtant sachons qu'il gagne 30.000 € par gros spectacle). Mais il nous rétorque: " Comme le dit mon maître indien: "l'argent est comparable au fumier. Quand on le laisse en tas, il pollue l'air mais si on le disperse dans les champs, il donne des moissons merveilleuses." C'est une grande vérité" Mais sachons que ce grand coeur sème une partie de son argent à droite et à gauche et qu'en définitive il laisse son frère gérer un peu son argent sans quoi la caisse serait rapidement à sec ...
Romantique, Jean-Marie l'est: selon lui: "Ma femme, je l'étonne souvent avec des surprises, des petits cadeaux. Je l'engueule aussi en lui hurlant que je l'aime! Je laisse des petits mots d'amour sur les portes; je lui offre des peluches... Enfin je ne vais pas vous faire le détail ! Une chose est sûre: si on laisse les habitudes s'installer, elles tuent l'amour".
Son premier film en tant que scénariste et réalisateur dans lequel il s'est accordé le rôle principal (il nous dit ne pas l'avoir composé mais avoir seulement réfléchi dans quel comportement il se plaçait dans telle ou telle situation)... un grand défi en perspective qui lui aura pris deux ans et demi...
Il nous avoue que ce projet a été beaucoup plus dur qu'il ne se l'imaginait; ce qui lui a valu quelques angoisses et qu'il considérait ce film comme un réel pari... (notons qu'il ne s'était même jamais essayé au court métrage auparavant)...
il nous décrit le film de la façon suivante: "L'Ame soeur" est d'abord un conte de fées pas prétentieux. Il repose sur la croyance en la réincarnation et sur le fait que l'amour est la plus grande force sur terre". C'est une histoire d'amour entre Valentina et Rémi. Ces deux-là sont nés aux antipodes l'un de l'autre au même moment à la seconde près. Tout comme l'a annoncé la prophétie de Balthazar, ce pseudo Saint Pierre qui vit sur un nuage entre Ciel et Terre. En fait il s'agit de deux anges envoyés sur terre, deux âmes sœurs. C'est leur histoire d'amour à eux et ils n'auront de cesse de tout faire pour finalement arriver à se retrouver, au Paradis des amoureux. Un conte de fée dans lequel les anges sont comme vous et moi, Balthazar ressemble à Demis Roussos sans les cheveux, et Monseigneur Lacaze (André Pousse) a une manière bien à lui pour désamorcer toute reconnaissance d'un miracle.
2004
© Aubonsketch |
