Bienvenue sur "BiblioWeb"
l'espace électronique des biographies, bibliographies, des résumés.
Dictionnaire contextuel - Double cliquez sur n'importe quel terme (ou pour un mot composé , le sélectionner puis touche [Entrée] pour afficher sa définition, synonymes…).
Fonctionne sous FireFox, mac et Pc.
Actualité :
14 janvier 2006
  • Décès d’Heinrich Harrer
  • 10 janvier 2006
  • Décès d’Irving Layton
  • 2 janvier 2006
  • Décès de Noël Audet
  • 16 décembre 2005
  • Décès de Trevanian
  • 12 décembre 2005
  • Décès de Robert Sheckley

  • Rechercher

    Web biblioweb.org
    Un coupon de réduction de 7,5 € chez 2Xmoinscher en utilisant le code biblioweb.




























    > BIOGRAPHIE
    LONDON Jack

    John Griffit Chaney est né à San Francisco le 12 janvier 1876.
    Sa mère Flora Wellman (1843-1922, fille rebelle et entiché de spiritisme d’une famille aristocratique) ayant été abandonnée par son père, William Henry Chaney (1821-1903, journaliste, avocat et éminente figure de l’astrologie), tente de se suicider avant d’épouser huit mois plus tard, John London, un veuf père deux enfants, épicier et vétéran de la guerre civile, ce qui lui vaudra de changer de prénom. L’espace de six mois, il est confié à Virginia ("Jennie") Prentiss, une ancienne esclave.
    En 1878, Jack réchappe d’un accès de diphtérie. Pour fuire l’épidémie la famille se réfugie à Oakland.
    En 1881, la famille London s’installe dans une ferme à Alameda, où Jack commence sa scolarité, puis en 1883, la famille s’installe dans une nouvelle ferme à San Mateo County, enfin en 1885 dans la vallée de Livermore avant de revenir à Oakland.
    A Oakland, Jack abandonne l’école pour subvenir aux besoins de la famille. Il débute toute une série de petits boulots par la vente à la criée de journaux. . Mais, depuis 1886, il lit aussi avec passion pour échapper à ce quotidien, grâce notamment à la complicité d’Ina Coolbrith, bibliothécaire de la ville à la Oakland Free Library.
    En 1887, il entre à la Oakland Cole Grammar School.
    En 1890, il travaille dans une fabrique de conserves de saumon.
    En 1891, prend din ses études de premier cycle. Il emprunte à 300 $ à sa vieille nounou pour l’achat d’une barque à voile, le Razzle Dazzle qui le transforme en pilleur de parcs à huitres. L’adolescent fréquente les voyous du port d’Oakland ainsi que les bars.
    Il fait quelques compétitions de navigation dans la baie de San Francisco et rejoint quelques temps, en 1892, la patrouille de contrôle de pêche de Benicia. A la fin de l’année, il rejoint ses parents dans leur nouvelle résidence d’Oakland.
    Le 20 janvier 1893 il s’embarque sur le trois-mâts Sophie Sutherland pour une saison de huit mois de chasse au phoque au large du Japon. Son premier récit Un typhon au large du Japon en sera inspiré et récompensé par le prix de la rédaction du San Francisco Morning Fall. A la suite de ce premier voyage, en juin, il devient ouvrier dans une centrale thermique. Mais la crise économique le met au chômage.
    Le 6 avril 1894, il se joint à la General Kelly’s Army of unemployed working men pour une marche collective de protestation vers Washington, la capitale fédérale. S’initiant aux théories socialistes, il lit Nietzche, Darwin, Spencer. Il écrit mais ne publie rien. Il va ensuite vagabonder aux travers des Etats-Unis et du Canada, jusqu’au chutes du Niagara, ce qui lui vaudra d’être arrêté le 29 juin 1894 et un séjour d’un mois au pénitencier de travaux forcés du comté d’Erie de Buffalo, dans l’Etat de New-york. De retour à Oakland, il travaille dans une fabrique de jute, puis dans divers ateliers.
    Il reprend ses études à la Oakland High Schoo en 1895, qu’il termine en 18 mois. A peine âgé de vingt ans, il a déjà pleinement conscience d’être exploité. Pour Jack London désormais, l’American way of life, ce rêve américain pour lequel des millions d’immigrants traversent les Océans, lui apparaît comme une imposture. Celui qui commence à militer dans les rangs des socialistes est connu sous le nom de “Boy Socialist” d’Oakland , il rejoint le Socialist Labor Party puis est bientôt arrêté pour prise de parole en public sans autorisation, il sera relâché.
    En septembre il entre à l’Université de Californie de Berkeley pour un semestre.
    En 1897, il quitte l’Université et participe à la ruée vers l’or du Klondike en compagnie de James Shepard, son frère adoptif. Le 30 août, il franchit ainsi la terrible Childhood pass et parvient à descendre le Yukon avant la fonte des neiges. Le 16 novembre suivant, le jeune prospecteur enregistre sa concession, un bout de terrain qu’il n’exploitera en fait que trois jours durant. Le 8 juin 1898, souffrant du scorbut, il quitte ainsi Dawson city et est de retour de cette aventure, comme beaucoup, sans avoir fait fortune et découvrant que John London, son père adoptif, est mort le 14 octobre précédent. Dans le Grand Nord canadien cependant, au contact des trappeurs, des indiens et de la nature sauvage, Jack London, qui s’est déjà essayé par le passé à l’écriture, a enfin trouvé sa source d’inspirations La mémoire riche de ces souvenirs épiques, et ayant conscience d’être le seul soutient de sa mère, il se lance dans la littérature, rédigeant des nouvelles, des histoires courtes, pour les grands magazines, neuf heures par jour.
    En 1899, commence ainsi une fructueuse collaboration avec The Overland Monthly. Ces récits d’aventures, cruels et héroïques à la fois, sont alors du goût du grand public. En décembre, il rencontre Anna Strunsky.
    Le 7 avril 1900, il se marie avec Elizabeth ("Bessie") Mae Madern. Le couple part en lune de miel en bicyclettes à Santa Cruz. Ils auront deux filles, Joan le 15 janvier 1901 et Bess le 20 octobre 1902. En 1900, Jack London publie son premier roman, Le Fils du loup. Il est alors devenu un écrivain à succès. Il rencontre Charmian Kittredge.
    La Fille des neiges parait en 1902. Alors qu’il vient d’être engagé par un journal californien comme correspondant pour couvrir la guerre des Boers, Jack London, en route vers Afrique australe, s’arrête à Londres le 6 août. Dans la capitale anglaise, il se déguise en clochard et passe alors trois mois au milieu des ouvriers démunis, des sans logis et des miséreux. De cette plongée dans les ignobles bas-fonds de l’East End, Jack London tire Le Peuple de l’abîme, un pamphlet dramatique dénonçant la misère croissante provoquée par le capitalisme .
    Son père biologique meurt le 8 janvier 1903. Il publie L’appel de la Forêt, l’histoire de Buck, un chien de traîneau qui retourne à l’état sauvage, lui donne la célébrité. L’appel de la Forêt sera vendu à six millions d’exemplaires. Rien d’autre que l’amour (The Kempton-Wace Letters), est un un dialogue épistolaire sur la nature de l’amour, co-écrit avec la militante socialiste Anna Strunsky. Jack se sépare de sa femme pour Charmian Kittrege.
    On le retrouve en 1904, lorsque qu’éclate la première guerre de Corée entre Russes et Japonais, correspondant de guerre pour The Examiner de San-Fransisco. Il se fait expulser par les Japonais. On retrouve les chroniques qu’il à écrit dans le livre La Corée en feu. Sa femme demande le divorce . Plus que jamais militant, l’écrivain se présente sans succès comme candidat socialiste à la mairie d’Oakland. Il parcourt ensuite le pays, multipliant les conférences à scandale.
    Le 19 novembre 1905, il se ramarie à Chicago avec Charmian Kittredge, le lendemain de la déclaration de son divorce.
    En janvier 1906, il part en lune de miel en Jamaïque. Il publie un autre de ces grand succès Croc Blanc.
    Admirateur de Melville et de Stevenson, London se fait construire un bateau, le Snark, et commence un tour du monde qui devrait durer 7 ans. En avril 1907, il s’embarque pour Honolulu, puis ensuite les îles Marquises et Tahiti. Il publie Avant Adam, le narrateur s’imagine en homme préhistorique aux prises avec des tribus ennemies et des fauves.
    En 1908, cependant, il doit s’arrêter à Sydney, en Australie souffrant de la malaria. Il publie Le Talon de fer, une anticipation militante. Il fait ainsi la description d’une société de castes, née du capitalisme, qui s’impose aux États-Unis, avant que des résistants socialistes ne parviennent à installer le communisme.Le 9 décembre il abandonne son tour du monde.
    Il quitte l’Australie le 7 avril 1909 et rentre à Oakland le 21 juillet, très affaibli. En 1909, Martin Eden est une sorte de parabole négative de sa propre réussite où le héros, déçu par le côté superficiel de sa réussite, se noie volontairement dans les mers du Sud. A cette époque, le romancier s’est installé en Californie, à Glen Ellen près d’Oakland, où il s’occupe à l’exploitation de sa ferme. Il nomme superintendante sa soeur adoptive, Eliza London Shepard. Le 13 juin, sa femme accouche d’une petite Joy, qui ne survit que 38 hours.
    Avec Radieuse Aurore en 1910, l’écrivain retrouve le Grand Nord.
    En 1911, ce sont ses voyages en mer qui l’inspirent avec La Croisière du Snark.
    Il entreprend un voyage autour du Cap Horn du 2 mars et 26 juillet 1912. Les London perdent leur second enfant dans une fausse couche.
    En 1913, John Barleycorn, son autobiographie d’alcoolique paraît. Le livre servira de "bible" aux tenants de la prohibition. Le 8 juillet, il est opéré de l’apendicite. Le 22 août, son ranch, dont la construction a englouti 80.000 $, est détruite dans un incendie.
    En 1914, le 24 avril, il part pour Vera Cruz, à bord d’un navire de guerre, pour suivre la révolution méxicaine. Du 23 septembre au 29 janvier, il effectue une croisière sur la rivière Sacramento.
    Pour se reposer, il séjourne quelques mois à Hawaii avec sa femme en 1915, où il découvre et fait connaître aux USA le surf, "sport des dieux".
    Jack London continue à militer pour le parti socialiste jusqu’en 1916 où il le quitte, le jugeant tiède, mais plus surement à cause des contradictions de ses prores succès. La Petite Dame dans la Grande Maison est le dernier roman de Jack London à avoir été publié de son vivant. En 1916, l’Amérique puritaine rejette cette histoire et crie au scandale. Cependant, loin de toute facilité que le thème aurait pu apporter, l’auteur dépeint avec délicatesse et subtilité une situation, hors norme, annonce d’une mutation de la société, et de la place que la femme y occupe.
    Atteint d’urémie, il meurt, dans la nuit du 21 au 22 novembre 1916, ayant absorbé une forte dose de médicament.


    Jack London, ou, L’écriture vécue de Francis Lacassin.

    Bibliographie

    Le fils du loup, 1900
    Fille des neiges, 1901
    La croisière du "Dazzler", 1901
    Les enfants du froid, 1901
    Le peuple de l’abîme (Le Peuple d’en bas), (The people of the abyss) 1902
    L’appel de la forêt, (The Call of the Wild) 1903
    Rien d’autre que l’amour, 1903
    Le loup des mers, (The Sea-Wolf) 1904
    Les enfants du froid
    Patrouille de pêche, 1905
    La guerre des classes, (War of the Classes ) 1905
    Demetrios Contos
    Croc-Blanc, 1906
    Avant Adam, (Before Adam) 1907
    Cabaret de la dernière chance, 1907
    La Route, (The Road] 1907
    Le talon de fer, (Iron heel) 1908
    Martin Eden, 1909
    Radieuse aurore, (Burning Daylight) 1910
    La croisière du "Snark", 1910
    L’aventureuse, 1911
    Contes des mers du Sud, (The Cruise of the Snark) 1911
    Fils du soleil, 1912
    L’île des lépreux, 1912
    Histoire des îles
    Jerry des îles
    La vallée de la Lune, 1913
    John Barleycorn, 1913
    La Brute des cavernes, 1913
    Quand le monde était jeune, 1913
    La peste écarlate, 1914
    Le vagabond des étoiles, 1914
    Les mutinés de l’"Elseneur", 1914
    Jerry des îles, 1915
    Trois coeurs, 1915
    Michael, chien de cirque , 1915
    Le Vagabond des étoiles, 1915
    La petite dame de la grande maison, 1916
    Les yeux de l’Asie, 1916

    Jack London, à la FNAC.
    Jack London, chez Alapage.
    Jack London, chez 2xmoinscher.
    Jack London, chez Priceminister.



    Dans cette rubrique :

    Articles

    L’appel de la forêt

    Sites référencés